La Côte d’Ivoire dans sa politique de maîtrise de sa masse salariale publique a décidé de ne plus lancer en masse des recrutements de fonctionnaires. Néanmoins le Gouvernement a souligné que les secteurs de l’éducation et de la santé seront toujours pourvoyeurs d’emplois. Pour le secteur éducation-formation le besoin criard d’encadreurs qualifiés est omniprésent. Rien qu’en 2012 le Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique a recruté 5.000 enseignants, soit 2.500 instituteurs ordinaires et 2.500 instituteurs adjoints en plus des 3.000 enseignants contractuels recrutés. Ce mouvement de recrutement ne va pas s’arrêter car plusieurs localités de la Côte d’Ivoire souffrent du manque d’enseignants. Dans certaines écoles ce sous-effectif se matérialise par la présence de 3 enseignants pour 6 classes ! Pour prochaine rentrée des classes (2013-2014), 8.000 instituteurs seront recrutés dans le cadre du concours d’entrée au CAFOP et 800 étudiants de l’ENS (Ecole Normale Supérieure). La Côte d’Ivoire à travers les nouveaux recrutements veut améliorer la qualité de l’enseignement mais aussi respecter les horaires de cours, tel que le recommande l’UNESCO pour un meilleur développement intellectuel des enfants. Par une couverture efficiente d’enseignants, l’éducation ivoirienne pourra répondre ainsi aux défis qui l’attendent notamment celui de l’Education pour tous. L’Etat ivoirien, pour réaliser ce projet, prévoit notamment la construction de 36.000 nouvelles salles de classes pour le primaire, 99 nouveaux lycées et collèges, ainsi que la réhabilitation de 30.000 salles de classes.
SUY Kahofi pour ExcelAfrica
07/03/2013