Edouard Wang, 40 ans, a fait un « master of science » à l’université du Texas d’Austin, puis un MBA à l’Insead.
Alors qu’il achève ses études d’ingénieur aux Etats-Unis, Edouard Wang assiste à un MBA en qualité d’auditeur libre. « C’est là qu’est née mon envie de suivre ce genre de cursus », dit-il. Avant cela, Edouard Wang a bénéficié du programme d’échange – qui lie les campus de l’Ecole centrale de Lille et l’université du Texas – pour faire un « master of science » à Austin. « Ce master m’a beaucoup apporté, constate-t-il. J’y ai acquis des compétences techniques en ingénierie du pétrole, un diplôme prestigieux et surtout une ouverture d’esprit sur la culture professionnelle et académique américaine. »
Quelques années plus tard, l’envie de réaliser son vieux rêve resurgit. « J’avais vingt-sept ans, j’étais déjà dans un programme “high potential” d’un groupe international, mais j’ai éprouvé le besoin de donner un coup d’accélérateur et d’ouverture à ma carrière, se souvient-il. C’est donc une initiative personnelle qui m’a conduit à faire le MBA de l’Insead. »
« Un MBA pèse dans la balance pour occuper des fonctions stratégiques »
De son avis, c’est avant trente ans qu’il est préférable de s’investir dans un tel cursus. « La fenêtre idéale se situe entre vingt-six et trente ans. Avant, on risque de manquer d’expérience et de passer à côté d’une partie du MBA », estime-t-il. Aujourd’hui, en tant que directeur général d’ArjoHuntleigh, Edouard Wang – bien que sa société dispose d’un DRH – suit attentivement les recrutements, surtout sur les postes clefs : « Sur le CV, un master ou un MBA n’est jamais vraiment indispensable. Mais, pour les fonctions stratégiques ou des directions seniors, cela pèse dans la balance. Cela illustre le potentiel du candidat, son investissement, sa curiosité et sa volonté de développement. »
Par Julie Le Bolzer | 27/02/2013
http://business.lesechos.fr