Le 31 octobre deux tables rondes ont eu lieu à l’Institut d’Afrique de l’Académie des sciences de Russie. Le thème de la première était : « Les Africains en Russie : problèmes du séjour et les solutions possibles », de la deuxième : « Les anciens étudiants africains en URSS /Russie : carrière et destin ». Cette conférence est la première dans le cadre du nouveau projet russo-français consacré à l’adaptation des Africains dans la société russe, à l’intégration des Africains qui ont fait leurs études en Russie et qui ont émigré en Europe. Le projet sera aussi porté sur l’histoire de l’apparition des Africains en Russie. La France est représentée dans le projet par l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, dont la délégation a participé à la conférence. Parmi les participants à la conférence il y avait des représentants du MAE de Russie, de l’Agence fédérale chargée de la CEI, des compatriotes résidant à l’étranger et de la coopération humanitaire internationale, aussi bien que des représentants des amicales des pays africains à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Notre correspondant Igor Yazon parlera en détails de cette rencontre dans son émission « Gros plan sur l’Afrique » samedi, à la même heure.
« Le monde actuel vit la migration massive, a dit le directeur de l’Institut d’Afrique, l’académicien Alexéy Vassiliev. Il est clair que les migrants doivent s’adapter à la vie dans leurs nouveaux pays. Cela concerne aussi les Africains qui viennent faire leurs études en Russie, bien qu’ils soient moins nombreux qu’auparavant. L’URSS qui a contribué à l’apparition de nouveaux Etats indépendants africains les aidait activement à former leurs cadres qualifiés. Plus de 200 000 Africains ont fait leurs études en URSS. A présent, ils sont moins nombreux, mais les problèmes liés à l’adaptation n’ont pas disparu. Mais il y a un problème plus difficile : l’intégration de ceux qui après les études sont restés en Russie. Et je pense que leur nombre grandira, d’où la nécessité de trouver des solutions, car la Russie veut être amie des Africains comme l’était l’URSS ».
Nikolaï Soukhov de l’Agence fédérale a noté l’importance des problèmes débattus à la conférence.
« Notre agence est à promouvoir l’enseignement supérieur russe à l’étranger et recrute les étudiants, y compris les Africains, – dit Nikolaï Soukhov. – C’est pourquoi leur adaptation et l’intégration sont un problème qui n’est résolu comme cela se faisait à l’époque soviétique. Je pense que nous devons formuler des recommandations à ce sujet ».
Nikolaï Soukhov a dit que les 28-30 novembre à Moscou, à l’université de l’amitié des peuples se tiendra le 3-e Forum mondial des étudiants étrangers qui ont fait leurs études supérieures en URSS et en Russie. Les dirigeants du pays viendront à ce forum dans le cadre duquel il y aura des tables rondes dont les participants parleront de leur expérience dans le domaine de l’adaptation.
Pendant la pause notre correspondant a demandé d’évaluer importance de la conférence Michèle Leclerc-Olive, qui dirige la délégation de l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux….
Nous vous rappelons que le récit détaillé sur la conférence consacrée à l’adaptation et l’intégration des Africains dans la société russe vous attend dans notre émission permanente « Gros plan sur l’Afrique » samedi, le 3 novembre.
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01/11/12
