– C’est impossible. Ils devront attendre l’année prochaine. D’autant plus que la fin des examens du bacc sera vers la fin du mois d’août. Les nouveaux bacheliers 2012 ne pourront suivre que des formations de courte durée.
• L’État a-t-il, dans ce cas, envisagé une solution pour surmonter ce problème ?
– (Embarrassé) C’est la conséquence d’une situation de crise.
• Les nouveaux bacheliers ne pourront-ils pas ainsi bénéficier d’une bourse d’étude, cette année ?
– Les nouveaux bacheliers de cette année scolaire ne pourront pas s’inscrire pour obtenir une bourse d’étude extérieure de l’année scolaire 2012-2013. Mais cette situation ne relève pas du contexte actuel. Les pays qui offrent des bourses d’études diffusent leurs offres un an à l’avant. Aussi, la commission validant la candidature d’un prétendant à une bourse d’études de l’année universitaire 2012-2013 a déjà envoyé l’appel à candidature, l’année dernière. La commission analyse ensuite le dossier vers le mois de mars ou juin 2012 pour une rentrée en septembre.
• Et le contexte du déroulement de l’année scolaire pour l’année 2011-2012 ne dévalorise t-il pas le diplôme des nouveaux bacheliers ?
– Une fois l’État proclame les résultats des examens,
les pays qui ont une coopération bilatérale ou multilatérale avec Madagascar ne pourront pas nier la valeur de ses diplômes. C’est un diplôme d’envergure nationale que l’étudiant reçoit. Durant la crise de l’année 1972, des étudiants réussissant leur bacc ont pu bénéficier de bourses extérieures. Le changement de nom ou prénoms sur le diplôme est un autre problème. La valeur du bacc pourrait avoir un impact une fois que l’étudiant présentera sa thèse.
• Madagascar envoie-t-il toujours des étudiants à l’étranger ?
– Les bourses dépendent des possibilités financières du pays. Mais les étudiants envoyés au Cuba ou dans d’autres pays grâce à une coopération existent toujours.
• Comment expliquez-vous ces problèmes récurrents de paiement des bourses extérieures des étudiants malgaches par l’État Malgache ?
– L’État n’est pas le seul à être pointé du doigt dans ce problème. (Rire)