Pour les étudiants boursiers d’Etat, la modique somme qu’ils perçoivent à chaque fin de mois, communément appelée ‘’pécule’’, constitue un véritable bol d’oxygène, aux yeux de la plupart d’entre eux qui tirent le diable par la queue dans leur vie estudiantine. Après s’être « débrouillé » durant ces trois mois de ‘’galère’’, avril-mai-juin, les futurs cadres du pays respirent enfin. Depuis samedi dernier, sur toute l’étendue du territoire national, a commencé dans toutes les universités et institutions supérieures publiques, le paiement des deux mois d’arriérées de bourse, plus celui du mois de juin, aux étudiants boursiers de l’Etat. Selon Soufiana Fofana, étudiant au CELA, à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, « c’est à la limite un ouf de soulagement pour nous les étudiants. Pour moi, cette paye vient à point nommé. Parce que durant ces mois, je m’endettais pour me rendre à l’université. Maintenant, il reste à voir ce qui va me rester après avoir remboursé toutes ses dettes. ». Pour ce qui est de cette étudiante à l’université Julius Nyéreré de Kankan
Pour ce qui est de cette étudiante à l’université Julius Nyéreré de Kankan, qui a préféré gardé l’anonymat, cette situation de non payement des bourses d’étude favorise au niveau de la gente féminine surtout, la facilité pour pouvoir surmonter le coût.
C’est dire qu’en se référant à ces deux témoignages, il est une évidence que ce retard des autorités dans le paiement des bourses d’entretien des étudiants, met ces derniers dans des situations très difficiles, à la limite très compliqués surtout pour les filles.
En tous les cas, espérons que ces cris de cœur de ces futurs cadres du pays, tomberont dans de bonnes oreilles. Il y va de leur indépendance morale, chose indispensable à la recherche de toute formation de qualité.
Fodé Kalia Kamara pour GuineeConakry.info
Juin 2012
