Grande première : le bac a débuté, cette année, un lundi et non mardi comme d’habitude. A l’Office du baccalauréat du Cameroun (Obc), l’on affirme qu’il n’y a pas de raison particulière à ce changement, lundi étant un jour ouvrable. Soit ! L’essentiel étant que l’information soit passée et que les 99 464 candidats en lice, cette année, aient répondu présent ce lundi matin. Autour de 9h, au centre du lycée général Leclerc à Yaoundé, on note quand même 40 absents sur les 1210 candidats enregistrés ici. Il faut relever que ce centre regroupe essentiellement les postulants des séries scientifiques (E, C et D). « On a néanmoins enregistré des littéraires, notamment des candidats libres répartis dans quatre salles », déclare Sylvère Ndom, chef de l’un des deux secrétariats d’examen. Sa collègue du second secrétariat, Danielle Ondoa, explique, pour sa part, que le démarrage s’est fait dès 7h 30 mn sans heurt. Les identifications ont été faites et les premières épreuves lancées à 8h.
Autre innovation cette année, une matière inédite. La grille s’est enrichie de l’ « informatique théorique ». Sylvère Ndom explique que « ça fait longtemps que l’informatique est une épreuve facultative au bac où les candidats composent à la fois de façon théorique et pratique. C’est effectivement la première fois que cette épreuve est obligatoire ». En attendant de parler des ordinateurs, la journée de lundi est consacrée aux épreuves littéraires.
D’où la troisième nouveauté. Désormais, comme pour l’histoire ou la géographie, le choix du français ou de la philosophie pour les candidats des séries scientifiques est opéré par le ministère des Enseignements secondaires, conformément à un arrêté du Minesec signé en mai 2011. Il a ainsi été décidé que les candidats de D composent en français et leurs camarades de C et E en philosophie. Ce dernier segment est programmé pour durer trois heures. Mais moins de deux heures après le lancement, beaucoup sortent déjà des salles. Sur les trois sujets au choix, Ivan Deffo, candidat au bac C, dit avoir opté pour le premier intitulé : « Peut-on considérer l’Etat comme un lieu d’épanouissement du citoyen ? » Le jeune pense que oui, entre autres « parce que l’Etat garantit la sécurité et la protection des habitants ». Il affirme que le sujet est facile et de bon augure pour la suite qu’il compte prendre « avec calme ». D’autres candidats disent également avoir choisi ce sujet, « plus aborder ». En D, Avogadro Tchoufack dit avoir disserté sur : « L’homme n’est rien, l’½uvre est tout » de Maurice Bardeche. Le candidat a aimé et se dit confiant pour la suite. Le bac s’achève vendredi.
http://www.cameroon-tribune.cm
Mai 2012