La deuxième édition de la journée internationale de la langue maternelle a pris fin ce jeudi 23 février à Abidjan-Plateau, en présence du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandama.
A l’issue de trois jours de réflexion à la Bibliothèque nationale, les acteurs de la culture et leurs partenaires sont unanimes : faire la promotion des langues maternelles ivoiriennes. Parce que cela participe de la réaffirmation de l’identité culturelle du pays, étant donné que l’élément premier de la culture d’un pays est sa langue. « Nous pensons que nos langues sont un outil précieux de promotion du brassage ethnique, de cohésion sociale, et donc de la reconstruction nationale. Nous pensons humblement que les langues constituent un instrument efficace d’édification de la nation ivoirienne », souligne, Mme Dréhi, directrice d’une maison d’édition.
Pour le ministre de la Culture et de la Francophonie, les langues maternelles participent beaucoup au patrimoine culturel ivoirien. C’est pourquoi il a souhaité qu’elles soient répertoriées et promues, car la diversité des langues est facteur de cohésion »
Cette deuxième édition de la journée internationale de la langue maternelle a été organisée conjointement par le ministère de la Culture et de la Francophonie et la commission nationale pour l’Unesco.
Franck YEO
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25/02/2012