Nouvel élément majeur dans le dossier des dettes des étudiants post-secondaires. Ainsi, selon un sondage de BMO, les étudiants ont bon espoir de pouvoir gérer leurs dettes d’études après avoir obtenu leur diplôme. 70 % des étudiants ont eu un emploi d’été cette année. 61 % des étudiants de niveau postsecondaire qui ont eu un emploi estiment que leurs gains de l'été couvriront leurs dépenses courantes lorsqu'ils sont aux études. Enfin, 59 % estiment que leurs dettes seront inférieures à 10 000 $, voire inexistantes, lorsqu'ils obtiendront leur diplôme.
Ces chiffres dévoilés aujourd’hui lancent un autre coup d’œil sur la situation des étudiants qui sont dans les milieux collégial et universitaire. Selon BMO, malgré l'amélioration d'un marché de l'emploi encore fragile pour les étudiants, 70 % des étudiants canadiens de niveau postsecondaire déclarent avoir trouvé un travail d'été, selon les résultats de la nouvelle enquête d'été de BMO auprès des étudiants, rendus publics cette semaine. C'est là une bonne nouvelle, étant donné que presque la moitié d'entre eux dépendront de leurs gains d'été pour payer leurs études postsecondaires (48 %) ou pour couvrir leurs frais courants au cours de l'année universitaire (61 %).
Les étudiants de niveau postsecondaire au Canada indiquent que les trois principales sources de financement de leurs études sont les prêts et bourses de l'Etat (66 %), le soutien de leurs parents (56 %) et le revenu d'un emploi d'été (47 %). Bien qu'ils puissent faire appel à de multiples sources pour couvrir ces frais, 66 % d'entre eux prévoient avoir des dettes au moment de l'obtention de leur diplôme.
Toutefois, selon le sondage, réalisé par Léger Marketing, les étudiants sont surtout susceptibles de penser qu'ils auront moins de 10 000 $ de dette d'études (32 %) ou aucune dette (27 %), tandis que 63 % pensent qu'ils pourront rembourser leurs dettes dans un délai de cinq ans.
Le sondage d'été 2011 de BMO a été réalisé du 18 au 26 mai 2011 par Léger Marketing. L'échantillon était constitué de 625 Canadiens âgés de 18 ans ou plus qui fréquentent le cégep ou l'université. La marge d'erreur est de plus ou moins 3,9 %.
Par Réal-Jean Couture
http://www.lavantage.qc.ca
20/09/2011
