FRANCE – Frais de scolarité : des situations très inégales

Combien paie-t-on, et où ? En France, difficile de s'y retrouver, tant le mille-feuilles des frais de scolarité mais aussi des bourses et des aides diverses complique la donne. On a ainsi tendance à opposer les universités, réputées quasi gratuites, aux grandes écoles, réputées payantes et très onéreuses. Vision très approximative : les universités multiplient les programmes payants (MBA, diplômes « maison », masters « grand établissement » comme à Dauphine…). A l'inverse, nombre d'écoles d'ingénieurs (Centrale, les Mines…), financées par l'Etat, alignent leurs droits sur ceux des universités et sont donc quasi gratuites. Ce qui est très loin d'être le cas pour nombre de « petites » écoles privées (d'art, de communication, etc.). Même chose pour les « prépas » privées comme Ipésup… Pour compliquer encore le tableau, les élèves de certaines écoles très prestigieuses (X, ENA, Normale sup) sont rémunérés. Idem pour les apprentis, de plus en plus nombreux dans le supérieur, et notamment dans les grandes écoles…

Quant aux écoles de management, réputées parmi les plus coûteuses, nombre d'entre elles dispensent les boursiers de frais de scolarité. Et la plupart des directeurs assurent que la question financière n'est en aucun cas un obstacle insurmontable pour venir s'y former. « Tous ceux qui ont le talent et l'envie d'étudier chez nous le peuvent », clame Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles.

05/09/2011
http://www.lesechos.fr

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