Le rapport indique que quatre des six abus graves faisant l’objet d’une surveillance des Nations Unies, à savoir, l’enlèvement d’enfants, le recrutement ou l’emploi d’enfants soldats, les attaques contre des écoles et le refus d’autoriser l’accès des organisations humanitaires aux enfants, sont constatés en République Centrafricaine, selon un rapport humanitaire.
« En Centrafrique, les enfants sont confrontés à des abus graves de leurs droits humains » à cause des groupes rebelles, principalement la rébellion ougandaise, l’armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony qui sévit dans le sud-est du pays, en enlevant des enfants, la rébellion Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) de Charles Massi qui recruterait encore des enfants et des groupes d’autodéfense formés par la population pour se défendre des exactions des rebelles.
« Lorsqu’ils sont retenus en captivité par la LRA les garçons sont entrainés à l’emploi des armes avec lesquelles ils sont forcés de commettre des atrocités comme le pillage et l’incendie de villages, l’assassinat de villageois et l’enlèvement d’autres », constatent les auteurs dans ce rapport aux sujet des enfants de d’Obo (Sud-est de la RCA). Quant aux filles, elles sont soumises à des viols que le rapport qualifie d’« esclavage sexuel des commandants ».
Enfin le rapport a formule des recommandations a l’endroit du gouvernement centrafricain, des groupes armés ainsi que la communauté internationale pour sauver l’enfant centrafricain.
Selon le rapport, le gouvernement doit renforcer les capacités de l’armée en effectif et en formation sur les droits humains dans les zones affectés par les conflits et de mettre fin au système d’autodéfense et négocier un accord de paix avec la CPJP.
La CPJP pour sa part doit libérer tous les enfants de moins de 18 ans actuellement dans ses rangs et d’arrêter à tout nouveau recrutement d’enfants soldats. Alors que l’APRD cesser d’occuper les établissements scolaires qu’elle occupe depuis des années.
De même, il est recommandée a la communauté internationale, de renforcer la dimension protection de l’enfance au sein de son bureau en Centrafrique (BINUCA).
Source: http://afriquehebdo.com
May 2011