Afin de définir une nouvelle ligne de conduite dans ses rapports avec l’Afrique, la Banque Mondiale a décidé d’interroger d’abord les premiers concernés, les africains eux-mêmes donc, et, ensuite, des personnes d’autres continents.
La stratégie de l’institution financière, nommée « L’avenir de l’Afrique et comment la Banque mondiale entend y contribuer », a été enrichie de suggestions et de commentaires de plus de deux milliers de personnes. Celles-ci ont pris part, huit mois durant, à des consultations en face à face et sur internet. Dans la même période, des ateliers organisés dans une trentaine de pays africains ont réuni plus de 1000 personnes pour la même cause. C’était ainsi l’occasion de soulever différentes questions telles que les organisations économiques sous-régionales et les solutions régionales, comment promouvoir le secteur privé comme moteur de croissance ou la capacité des administrations publiques à gérer des ressources.
Sur base des apports des participants, la Banque Mondiale a décidé de soutenir l’Afrique suivant deux axes, la compétitivité et l’emploi ainsi que la vulnérabilité et la résilience. A analyser les suggestions, cette stratégie semble prometteuse car les participations reflètent le vécu de l’africain. Ainsi, elles encouragent la Banque Mondiale à reconnaître l’apport de la Chine dans le développement du continent. Dans le même ordre d’idée, les personnes sondées pensent qu’il faut faire de l’Asie, un des partenaires de l’Afrique. Par ailleurs, l’agriculture, grâce à son rôle majeur dans la réduction de la pauvreté, et le secteur informel, lequel constitue le berceau de bien d’emplois, ne doivent pas être omis.
En optant pour cette approche de proximité, la Banque Mondiale augmentera fort probablement l’efficacité de son action en Afrique. Dès que cette nouvelle stratégie sera finalisée et adoptée, elle entrera en vigueur dès le 1er Juillet prochain au démarrage de l’exercice budgétaire de l’institution financière.
Source: http://www.legriot.info
14/02/2011