La formation à distance (FAD) est de plus en plus considérée comme une solution idoine, et parfois même la panacée, à la crise éducative que connaît l'Afrique subsaharienne francophone (ASSF). Cette conviction que la FAD constitue « l'avenir obligé » de l'éducation en ASSF est renforcée par les évolutions qu'elle a connues grâce aux TIC. Mais force est de constater que si la FAD permet de lever certaines contraintes liées à la formation traditionnelle présentielle, elle n'est pas exempte de reproches. Parmi ces reproches, il y a le taux d'abandon élevé des apprenants. La rareté des données sur l'abandon des apprenants dans la littérature consacrée à la FAD en ASSF nous a amené à diligenter une recherche exploratoire en vue de mieux apprécier le phénomène dans cette partie du continent. A partir des statistiques fournies par des dispositifs de formation à distance touchant surtout des apprenants résidant au Togo et de quelques entrevues ; nous avons relevé certains objectifs de recherche et proposé des pistes pour des investigations plus poussées sur la persévérance et l'abandon des apprenants à distance.