Je réponds au nom de NDAYIZEYE Vianney. De nationalité burundaise, je suis natif de la province GITEGA, commune MAKEBUKO. Fils cadet d’une famille de six enfants, je suis né en 1979 et quelques années après j’ai commencé à faire mes études du primaire à une distance qui n’était pas du tout longue. Sans beaucoup de difficultés, j’ai réussi au concours et abordé les écoles secondaires. C’est là où j’ai commencé à découvrir les secrets de la vie sociale. Là, on était obligé de cohabiter avec d’autres provenant des autres coins du pays ; des personnes auxquelles on n’est pas habitué mais avec qui on était obligé de vivre malgré tout. Je suis parvenu à m’intégrer dans cette nouvelle société et par la suite j’y ai obtenu mes diplômes des Humanités Générales et diplôme d’Etat. Ainsi, l’accès à l’université m’a été accordé.
Comme on avançait, on croyait que la situation allait s’améliorer mais on a assisté au cas contraire. La situation s’est détérioré de plus en plus et cela pour plusieurs raisons :
– Etant donné que l’université du BURUNDI est unique, j’ai été obligé de quitter ma province d’origine pour BUJUMBURA la capitale où se trouve cette unique institution. La vie ici me coûte cher et je suis contraint d’habiter les quartiers périphériques qui ne sont pas éclairés d’où un travail pénible. A ceci s’ajoute la plus longue distance que je dois parcourir chaque jour.