Université : La Tunisie prospecte au Cameroun
Les responsables de l’Université Centrale ont expliqué leur offre au public de Yaoundé mardi et mercredi derniers.
Ils sont près de cent à écumer actuellement les couloirs de l’Université Centrale de Tunis en Tunisie. Un chiffre qui pourrait évoluer d’ici à la rentrée prochaine. En tout cas, les responsables de cet établissement d’enseignement supérieur ont dépêché au Cameroun une forte délégation à cet effet. Mardi et mercredi derniers, ils avaient rendez-vous avec les parents actuels et futurs à l’hôtel Franco à Yaoundé. A qui ils ont présenté les différents offres de formation, les activités, les conditions de vie et d’études et donné une idée du coût de la vie au pays de Ben Ali.
Et pour l’occasion, l’ambassadeur a été mis à contribution malgré un calendrier qui avait en bonne place la fête nationale. Une présence qui avait aussi pour but de faire comprendre aux futurs élèves que cet établissement n’était point clandestin et était bel et bien agréé par les autorités ou encore par les organismes internationaux comme Microsoft ou Cisco.
Pour Chedia Ben Turkia qui a échangé avec la presse en marge de ces journées, "nous avons plusieurs atouts pour les étudiants étrangers. En plus des conditions d’étude de qualité il y a cette possibilité pour les meilleurs étudiants qui passent en 2è année de bénéficier de bourses pouvant aller jusqu’à 30% de réduction sur leurs frais de scolarité, ce qui n’est pas rien vu que nous sommes un établissement privé". Un argument auquel il faut ajouter un autre et qui concerne les effectifs. Car selon Mme Turkia, "nous n’admettons pas plus de 20 apprenants par classe et cela quelque soit la filière". Un complexe scolaire qui comprend aussi des écoles spécialisées sur les sciences économiques et les technologies (Imset), l’art (Aac) ou encore le tourisme et l’hôtellerie (Ithl). L’autre raison de la présence de cette délégation est cette envie de nouer des relations d’échanges d’expérience entre les institutions universitaires tunisiennes et camerounaises ainsi que les échanges d’étudiants et de professeurs. C’est en tout cas le vœu de Mme Turkia qui souhaite voir poursuivre le type de relation qui existe déjà avec Kinshasa car aujourd’hui plus que hier, "on ne peut pas fonctionner en vase clos, mais en international".
Parfait Tabapsi
19 mars 2010
Source: http://www.quotidienmutations.info