Le Tchad vient d’être couronné "roi mondial de la corruption".
Cette distinction est bien méritée car rien ne se fait dans ce pays sans un "Hagal goro" (pourboire).
Le secteur de l’éducation nationale semble être le plus touché par ce fléau quand on sait que les notes se marchandent. Les filles sont obligées de "se donner" pour avancer d’une classe ou d’un niveau, etc.
Le Lycée Félix Eboué qui a formé beaucoup d’élites tchadiennes, voire étrangères est aujourd’hui un établissement "souillé". Il est rare de voir un élève reprendre sa classe dans ce lycée.
Cela fait bientôt dix dix ou quinze ans que l’on parle de la "baisse de niveau" au Tchad. Je crois que cette baisse est voulue, car elle vise à abrutir au maximum les jeunes Tchadiens pour qu’ils ne s’interrogent pas beaucoup sur leur devenir, poilitique en l’occurence. Comment comprendre que les concours de recrutement des enseignants sont organisés pour sélectionner les candidats les plus médiocres, mais ayant suffisamment d’argent pour corrompre.
Que Dieu bénisse le Tchad!