Suisse — L’école polytechnique fédérale de Zurich, l’ETH

L’école polytechnique fédérale de Zurich, l’ETH, compte désormais parmi les institutions les plus prestigieuses du monde. Un parcours sans faute.

A l’ETH (Ecole polytechnique) de Zurich, on peut croiser les chercheurs les plus convoités, ceux-là mêmes qui pourraient enseigner à Oxford, au MIT ou à Stanford. L’établissement est cité dans tous les classements des meilleures universités du monde dans ses domaines, les sciences et la technologie. C’est du monde entier que des étudiants viennent y postuler pour un doctorat ou un cursus d’ingénieur : un étudiant sur sept (sur un total de 13400) est étranger, tout comme la moitié des 359 enseignants. Depuis 1855, date de sa création, l’ETH n’a cessé de se renouveler afin d’accroître le prestige et la qualité de ses diplômes. La formule de son succès, selon les observateurs, tient à trois paramètres : un bon budget, beaucoup de liberté d’action et une bureaucratie allégée. L’ETH est financée par le gouvernement suisse, à hauteur de 700 millions d’euros par an. C’est peu comparé aux 2,2 milliards d’euros d’Harvard. Mais nombre de chercheurs préfèrent venir à l’ETH pour leur thèse : aux Etats-Unis, ils doivent se débrouiller pour financer une partie de leur salaire et sont alors contraints à boucler rapidement leur projet de recherche. Autre avantage : aucun objet de recherche n’est a priori rejeté pour peu que le dossier de candidature soit solide. C’est ainsi que l’ETH compte aujourd’hui les chercheurs les plus pointus sur les changements climatiques. Aux yeux du recteur, K.Osterwalder, ce libre arbitre de l’établissement, son autonomie de décision, constituent précisément la clé de sa réussite : ils permettent à l’ETH de se mesurer et de nouer des échanges avec les meilleurs centres de recherche universitaire du monde.
Source:
Der Spiegel, 18 juin 2007, www.spiegel.de
http://www.vousnousils.fr

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