1. Quel est votre projet professionnel et comment comptez-vous le concrétiser ?
Mon ambition et ma volonté sont de poursuivre dans la voie de l’effort et de la réussite dans l’excellence. J’ai cette volonté, pour la mémoire de mon père, pour sortir ma maman de ses conditions très modestes d’existence, pour la chance que mes oncles m’ont donnée et pour mon pays qui a besoin de cadres de haut niveau pour sortir du sous-développement.
Mon projet professionnel est de devenir ingénieur sur les questions d’exploitation et de gestion de l’eau car, pour les décennies à venir, il est prouvé que l’eau sera de plus en plus rare. Déjà, dans la sous-région africaine du Sahel qui englobe mon pays, le Sénégal, la pluviométrie est de plus en plus faible et les cours d’eau s’assèchent chaque année un peu plus ; on pense même déjà à la désalinisation de l’eau de mer comme solution.
Un autre projet professionnel possible qui me tente aussi est de travailler dans le domaine des nanotechnologies qui est un secteur d’avenir et qui peut permettre à l’Afrique de faire un grand saut de rattrapage par rapport aux pays développés.
Mais, je ne voudrais pas seulement être ingénieur trop technique, je voudrais aussi avoir une formation sur les questions générales de développement, d’économie en particulier, pour comprendre les problèmes de nos pays dans leur globalité. Je n’exclus même pas de m’intéresser plus tard à la politique afin de faire partie des décideurs de haut niveau qui font faire des choix pour sortir nos pays du sous-développement.
Pour concrétiser mon projet professionnel, mon ambition est d’intégrer l’Ecole Polytechnique de Paris, l’école d’ingénieur la plus prestigieuse de France. Mais après mes études en France, je voudrais aussi pouvoir avoir une formation dans un environnement anglo-saxon, je pense au MIT aux USA et à London School of Economics en Angleterre.