Rwanda : L’Ong jésuite JRS au service de 30.000 réfugiés congolais
Johannesburg, – (D.I.A.) – L’Ong, Jrs, en sigle (Service jésuite des réfugiés) assure l’éducation maternelle, primaire et secondaire, et octroie des bourses d’études à quelque 30.000 réfugiés de la République Démocratique du Congo, RDC, qui vivent présentement dans les camps de Kiziba et Gihembe, au Rwanda. Ces informations émanent du bulletin d’information des jésuites de la Région du Rwanda-Burundi.
L’école maternelle accueille 1.400 enfants dont l’âge varie entre quatre et cinq ans. Quelque 44 éducatrices, toutes des réfugiées et 2 directrices non réfugiées sont chargées de l’éducation de ces petits Congolais. Au niveau de l’école primaire, plus de 8.400 élèves suivent des cours dans 160 classes construites en torchis mais couverts de tôles, équipées de bancs rudimentaires.
Toutefois, quelques classes disposent des bancs scolaires. Ils sont 172 enseignants à dispenser des cours dans l’école primaire. Des classes de troncs communs sont organisées dans les camps pour 1.500 enfants du niveau secondaire. Malgré les difficultés rencontrées, certains élèves réfugiés de ces deux camps parviennent à réussir aux examens d’Etat. Jrs accorde actuellement 470 bourses d’études aux enfants qui suivent des cours en dehors des camps.
Selon le père Pedro Arrupe, sj, l’inspirateur de Jrs, il y a plus de 25 ans, le souci majeur des membres de cette Ong devrait être un souci pastoral. L’équipe actuelle de Jrs/Rwanda dont aucun membre n’appartient à la Compagnie de Jésus (congrégation des pères et frères jésuites), a ce souci. Jrs/Rwanda assure la pastorale de catéchèse et des sacrements aux réfugiés. Pour ces services, l’équipe travaille en collaboration avec des prêtres des paroisses où sont situés les camps. Il s’agit des prêtres de Kibuye et de Byumba.
Afin d’assurer cette pastorale, Jrs est en relation avec les évêques de Nyundo et de Byumba. Dans les camps, on rencontre des catéchistes et des responsables des communautés de base. Des religieuses assurent la préparation aux sacrements. Des cours de religion sont donnés dans les écoles. Les réfugiés ont la possibilité de célébrer deux fois par semaine l’Eucharistie dans la mesure du possible. (De notre correspondant Gustave Lobunda, sj, Agence catholique D.I.A. – www.dia-afrique.org )
Source
DIA » Eglise et communauté réligieuses
jeu 12 juin 2008
http://www.dia-afrique.org
