Le fleuve Oubangui demeure la principale voie de communication qui relie la Centrafrique à l’extérieur. C’est par là qu’arrive le pétrole ravitaillant la capitale, ainsi que bon nombre de produits agricoles venus des villages dispersés le long du fleuve. C’est aussi une ruche où s’affairent vendeuses de poisson, pêcheurs, «creuseurs de sable» et autres commerçants qui font la navette avec la RDC (même si, officiellement, les frontières sont fermées). Et tandis qu’à la surface, les hommes s’agitent, les eaux brunes et calmes cachent d’inquiétantes créatures que personne n’a vues, mais dont tout le monde a peur.
Source: RFI
23/02/07