SENEGAL – PROGRAMME DE BOURSES DE LA BID : Les universitaires africains à l’école des procédures d’éligibilité
La Banque islamique de développement (Bid) veut améliorer le nombre de bénéficiaires de ses bourses universitaires en Afrique. Elle organise en collaboration avec le ministère de la Recherche scientifique, un atelier d’information de deux jours sur la politique et les procédures de mise en œuvre de ses programmes de bourses pour l’enseignement supérieur.
La Banque islamique de développement (BID) organise depuis, hier, en collaboration avec le ministère de la Recherche scientifique du Sénégal, un atelier d’information sur la politique et les procédures de mise en œuvre de ses programmes de bourses pour l’enseignement supérieur. La manifestation qui dure deux jours est à l’intention des responsables de la région occidentale d’Afrique.
Selon Adel Sindi, chef du bureau des programmes de bourses de la BID, à ce jour, les pays d’Afrique occidentale sont toujours les moins représentés dans le Programme des bourses mérite (PBM) et le Programme des bourses de master en sciences (PBMS). * Nous visons, indique M. Sindi, à travers cet atelier, à réussir améliorer la participation de ces pays *. Dans ce sens, il a demandé aux représentants des points focaux pour les programmes de bourses de la BID de prendre quelques mesures et démarches supplémentaires pour renforcer l’annonce des programmes et motiver la participation des étudiants/chercheurs.
De l’avis de M. Sindi, * une réponse positive et encourageante, à travers et après cet atelier, serait une bonne référence et encouragerait la BID à fonctionner intensément pour le perfectionnement de ses programmes de bourses en général comme envisagé dans la vision 1440H de ladite structure. *
Dans ce dessein, le ministre de la Recherche scientifique, Yaye Kène Gassama a invité les participants à la rencontre à procéder à une analyse approfondie et une appropriation des mécanismes de financement et d’évaluation devant déboucher sur des propositions face aux difficultés institutionnelles ou de gestion auxquelles pouvant empêcher d’accéder à ce programme. * Ma seule préoccupation est d’assurer la durabilité à ce programme de bourses *, dit-elle.
Pour Mme le ministre Gassama Dia, * cette rencontre constitue une opportunité réelle offerte aux chercheurs et aux institutions de recherche africains, mais aux jeunes doctorants, de réaliser des travaux avancés sur des technologies, des services, et des problématiques avancés et de s’approprier des applications et des outils innovants, afin de contribuer à la création et à la valorisation de connaissances scientifiques *.
Le ministre de la recherche scientifique s’est engagé à faire connaître, à diffuser et à appliquer les règles et mécanismes organisant ces bourses de recherches doctorales au sein de la communauté universitaire. Elle a encouragé également les chercheurs bénéficiaires potentiels à redoubler d’efforts, notamment dans la formulation et la proposition des projets et programmes de recherche, pour une utilisation judicieuse, rationnelle et optimale de ces bourses par nos pays. Dans ce sens, a indiqué Yaye Kène Gassama, le ministère de la Recherche scientifique va organiser des sessions de formation à l’intention des chercheurs. Elle estime que ce programme de bourses de recherche post-doctorales qui vise le développement des ressources humaines de qualité, constitue un maillon essentiel dans la mise en place d’un système de recherche de qualité devant aboutir à un développement endogène durable.
Mamadou Guèye
Source: Le Soleil