AURÉLIEN PICHON MBA TUCK 2009
« Un investissement de 150.000 dollars »
Grâce à un MBA américain prestigieux, ce jeune ingénieur a pu entamer une seconde carrière. Avec de nouvelles ambitions.
Son diplôme d’ingénieur de l’Ecam de Lyon en poche, Aurélien Pichon occupe différents postes, pendant sept ans, au sein du groupe d’agroalimentaire Mars & Co. Très tôt, il évolue à l’international : Angleterre, Afrique du Sud… « Malgré mon profil d’ingénieur généraliste, j’ai toujours travaillé sur des projets managériaux », explique-t-il. Une expérience qui l’enthousiasme. Peu à peu, cependant, il ressent le besoin de franchir une nouvelle étape. « J’ai compris que, pour continuer à avancer, je devais effectuer un saut. Et qu’un MBA me serait très utile. »
En 2007, sa décision est prise. Il opte pour l’un des MBA les plus cotés, celui de Tuck au Dartmouth College, aux Etats-Unis. Il quitte son employeur et finance lui-même son cursus, en partie grâce à un emprunt. Pas rebuté par les quelque 150.000 dollars à débourser pour les deux années de scolarité et tous les à-côtés (hébergement, billets d’avion, etc.).
A Tuck, il a d’abord le sentiment d’être accueilli au sein d’une véritable communauté, où les liens sont d’emblée très forts. L’école offre également à ses participants les clefs d’un réseau très efficace. Quant aux professeurs, il ne tarit pas d’éloges sur eux. « Beaucoup sont des sommités, dont les livres font référence dans leur domaine. Ils ont une hauteur de vue incroyable. » Il garde aussi un souvenir très fort des discussions sur les cas avec des participants de tous les horizons et de tous profils.
Dans un premier temps, Aurélien Pichon est embauché par Merrill Lynch – mais la banque est rattrapée par la crise. Il rebondit grâce au réseau de Tuck et rejoint Thomson Reuters, un des leaders de l’information économique et financière pour les professionnels – avec une forte hausse de sa rémunération à la clef. Pendant deux ans, il devrait enchaîner plusieurs postes, avant de grimper dans la hiérarchie – si tout se passe bien. « Un MBA, même prestigieux, ne suffit pas : il faut faire ses preuves »
Par: J.-C. L
Source: http://www.lesechos.fr
30/03/2010