Plus de responsabilités des femmes dans l’Education, pour l’UNESCO
AngolaPress – [30/09/05]
L’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a appelé jeudi à un plus grand accès des femmes aux responsabilités dans le système éducatif, affirmant qu’une telle démarche favorisera la réduction des disparités entre filles et garçons à l’école, notamment en Afrique.
S’appuyant sur une enquête effectuée dans 23 pays africains, l’UNESCO constate que: "les femmes sont sévèrement sous- représentées dans le corps enseignant et à différents niveaux de l’administration éducative".
Les femmes représentent seulement 11% du corps enseignant et de l’administration de l’Education au Tchad, 13% au Togo, 20% en Côte d’Ivoire et 23% au Mali, indique l’UNESCO qui déplore que "le personnel féminin se concentre aux niveaux les plus bas de l’Education et dans les filières non-techniques".
"Même dans les pays où les femmes sont bien représentées dans l’administration éducative, elles sont encore sous-représentées au niveau politique", fait remarquer l`agence onusienne.
Pour elle, il est déterminant, si l’on veut atteindre l’objectif de parité fille/garçon à l’école, que davantage de femmes puissent participer à "la gestion et à la décision des politiques concernant l`Education".
On rappelle que l’égalité des sexes dans l’enseignement primaire et secondaire d`ici à 2015 est un des six objectifs que la communauté internationale s’est engagée à réaliser lors du Forum mondial sur l’Education organisé en 2000 à Dakar, au Sénégal.