Offrir des possibilités d’études supérieures au Canada
Le 1er salon de l’éducation s’est tenu à cet effet vendredi dernier à l’hôtel Hilton de Yaoundé. C’est dans le souci de répondre à la demande en professionnalisation des étudiants camerounais dans des filières pas encore existantes au Cameroun que s’est tenu le 1er salon de l’éducation au Canada.
C’était du 15 au 16 janvier 2010 dernier à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Organisé par le Haut-commissariat du Canada au Cameroun, ce salon se voulait aussi un cadre pouvant susciter des partenariats entre les universités des deux pays. Plusieurs élèves des lycées et collèges de Yaoundé y ont pris part. Aux côtés des étudiants de diverses institutions universitaires, ils suivaient, attentifs, les explications des représentants des universités canadiennes présentes dans la salle. Ils s’informaient sur les possibilités offertes de poursuivre leurs études au Canada.
Pour Marceline Nnomo, inspecteur général des affaires académiques, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, cette rencontre tombait à point nommé en ce moment où le ministère de l’Enseignement supérieur s’est lancé un nouveau défi, à savoir : un étudiant, un emploi. «Nous avons été impressionnés par la qualité de la formation qu’offre le Canada dans ses universités ; comme le veut le ministre de l’Enseignement supérieur, ce pays peut nous aider à former les jeunes dans les filières techniques et professionnelles qui nous manquent encore.», a-t-elle ajoutée. De Jean-Carol Pelletier, le Haut commissaire du Canada, l’on apprendra que les étudiants camerounais résidant au Canada sont nombreux et qu’ils sont considérés comme les meilleurs parmi les étudiants étrangers. Une raison qui a donc poussé le Canada à partager avec le Cameroun son expertise sur quelques filières techniques et professionnelles qui lui font encore défaut.
Huit établissements canadiens d’enseignement supérieur ont présenté aux élèves leurs différentes offres de formation. Pierre Benany, étudiant en botanique à l’université de Yaoundé I, confie qu’il est intéressé par des études sur l’environnement. « L’offre de formation en gestion de l’environnement de l’université d’Ottawa m’attire le plus», précise-t-il.
Source: http://www.quotidienlejour.com
18 janivier 2010