MBA au Maroc

HECI lance un MBA tourisme
Le Groupe HECI (Hautes études commerciales et informatiques), établissement privé, lance dès novembre prochain un MBA. Il s’agit d’un master en gestion pour cadres “Tourisme International Hospitality”, mis en place en partenariat avec l’Université du Québec (UQAM) à Montréal. C’est ce qu’a annoncé récemment, au cours d’une réunion avec les professionnels du tourisme, Sophie Hassar, directrice des études du centre d’Agadir. La capitale du Souss abritera comme Marrakech la formation.
Le choix porté sur ces deux villes n’est pas fortuit. L’activité économique orientée vers le tourisme dans les deux cités et le besoin en formation nécessaire pour accompagner le développement du secteur est à la base de la démarche à HECI. A Agadir, notamment en raison de la perspective d’ouverture de nouvelles unités hôtelières (Founty, Taghazout), les besoins sont grands, surtout si on veut assurer un service de qualité et être compétitif dans le contexte actuel du tourisme mondial. D’une durée de deux ans, ce MBA s’adresse aux cadres en activité dans le secteur disposant d’un bac plus quatre et un minimum de quatre ans d’expérience. Pour s’inscrire, les intéressés devront s’acquitter de 5.000 DH de frais d’inscription et de 115.000 DH pour les frais de scolarité, sommes couvrant toute la durée du cursus. Pour ce prix, 15 matières seront enseignées en trois modules. Figure entre autres au programme, “le gestionnaire et l’entreprise”, “la gestion commerciale et financière”, “la gestion des services touristiques”, “la gestion stratégique” et les domaines d’application des cours qui seront encadrés en grande majorité par des enseignants canadiens qui feront le déplacement de Montréal. Pour les matières touchant aux spécificités du contexte marocain, l’établissement fera toutefois appel à des enseignants marocains. A noter que le groupe HECI a été créé depuis 17 ans. Il existe à Agadir depuis 10 ans. Outre le MBA tourisme, il offre des formations très diversifiées (de bac+3 à bac+8).

Malika ALAMI
Source : http://www.leconomiste.com

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