Les écoles privées projettent la formation de 20 % des étudiants durant la prochaine décennie
02.09.2004 | 16h43
Les écoles supérieures privées ambitionnent de former 20 % de l’effectif estudiantin à l’échelle nationale durant la prochaine décennie, indique le magazine économique mensuel "EchoEco", diffusé mercredi soir par la première chaîne de télévision TVM.
Selon ce magazine, les établissements privés, dont le nombre ne cesse d’augmenter au Maroc, se doivent d’accompagner le secteur de l’enseignement pour alléger la charge supportée par l’Etat. Il fait remarquer, toutefois, que les pouvoirs publics doivent subventionner au moins le cinquième des frais de scolarisation des étudiants issus de la classe moyenne.
EchoEco relève que ces établissements sont fréquentés par des étudiants issus de milieux aisés eu égard aux frais de scolarité élevés variant entre 2.000 et 4000 dirhams par mois, ce qui est hors de la portée des petites bourses. Ces établissements dispensent des programmes qui donnent facilement accès au marché de l’emploi, estime le magazine.
Pour parvenir à cet objectif, expliquent des responsables de ces écoles, l’enseignement privé est orienté vers l’entreprise à travers notamment des modules et des activités que les étudiants sont amenés à suivre tout au long de leur cursus via des stages, visites d’entreprises, projets professionnels et enquêtes.
Bien que ces écoles de management, finance, marketing et gestion, soient reconnues en tant qu’institutions et forment des étudiants prisés par les entreprises qui leur offrent de grands salaires, leurs diplômes ne sont pas pour autant «accrédités» par l’Etat, regrette le directeur d’une de ces écoles.
L’émission signale, en outre, l’existence d’une formule qui prend de l’ampleur avec les établissements semi-publics, citant à ce propos le cas de l’Ecole des Industries du Textile et de l’Habillement (ESITH), fruit d’une étroite collaboration entre l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement et les pouvoirs publics et dont les étudiants bénéficient d’une subvention de l’Etat à hauteur de 20 %.
Source : http://www.lematin.ma
