Mali – L’Institut Africain des Métiers de l’Aérien a été inauguré officiellement

Mali – L’Institut Africain des Métiers de l’Aérien a été inauguré officiellement aujourd’hui à Bamako, Mali
Air France – [01/12/05]

Quelque 8 mois après la pose de la première pierre, le 17 mars 2005, l’Institut Africain des Métiers de l’Aérien est inauguré ce jour à Bamako, Mali, en présence de son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré, Président de la République, de Messieurs Jacques Courbin, Président du Conseil d’Administration et Youssouf Mahamat, Directeur Général de l’ASECNA (Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar), de Monsieur Jean-Cyril Spinetta, Président Directeur Général d’Air France .

L’IAMA, financé par l’Asecna en partenariat avec la compagnie Air France, vise à doter l’Afrique de l’Ouest et du Centre d’une école dédiée à la formation aux métiers de
l’assistance en escale d’un niveau de qualité internationale. Les premiers bénéficiaires (depuis début août 2005) concernent l’ensemble des personnels responsables de la préparation et du contrôle des vols, mais les formations dispensées par un corps professoral africain et européen, s’adresseront plus largement à de nombreux autres intervenants et usagers des structures aéroportuaires.
Des formations sur site seront progressivement proposées dans chacun des pays de la zone, cette formation mobile étant un facteur clé de la pertinence pédagogique et économique de l’Institut et permettant à chaque pays en Afrique de l’Ouest et Centrale de qualifier ses personnels au plus haut niveau.
Un site internet www.iama.aero sera prochainement mis en place et complètera ce dispositif. Il constituera à la fois un outil de gestion interne au service de IAMA et de ses clients, un forum de discussion et une source informative sur les nouvelles normes mises en place dans le secteur.

L’IAMA est présidé par Monsieur Tidiane Camara, ancien directeur Europe d’Air Afrique de 1994 à 2002 (liquidation de la compagnie).

Guinée-Bissau – L’année scolaire en Guinée-Bissau en retard d’un mois et demi
AngolaPress – [30/11/05]
La rentrée scolaire en Guinée-Bissau, qui devait s`effectuer depuis le mois d`octobre, n`a débuté que lundi dans tous les établissements publics du pays après la signature d`un accord entre le Syndicat national des professeurs (Sinaprof) et le gouvernement.

La décision a été approuvée récemment lors du sixième Conseil national extraordinaire du Sinaprof qui s`est tenu à Bissau et au cours duquel plus de 50 délégués ont pris connaissance des accords avec le gouvernement dirigé par le Premier ministre Aristides Gomes.

Le président du Sinaprof, Vença Mendes, a expliqué à la presse que le gouvernement a accepté de satisfaire la majorité des revendications des enseignants, dont le paiement immédiat de trois mois d`arriérés de salaires.

Selon M. Mendes, le ministre de l`Education et de l`Enseignement supérieur, Tcherno Djalo, a assuré que le gouvernement débloquera dans deux semaines le fonds restants, satisfaisant ainsi "toutes les exigences" des enseignants.

Le 19 novembre dernier, le secrétaire général du département de l`Education, Besna Na Fonta, avait déclaré que le montant dû aux enseignants dépassent les 900 millions de francs CFA (1,37 million d`euros), ajoutant que les divergences avec le Sinaprof étaient dépassées et que les cours commenceraient cette semaine.

Huit jours auparavant, le 11 novembre, après avoir assumé le portefeuille de l`Education et de l`Enseignement supérieur, Tcherno Djalo avait indiqué que "la priorité des priorités" de son ministère était de "sauver l`année scolaire" 2005/2006 en entamant immédiatement les discussions avec le Sinaprof.

C`est depuis octobre dernier, lorsque le gouvernement précédent de Carlos Gomes Junior était encore aux affaires, que Vença Mendes avait commencé à exiger le paiement des arriérés de salaires, conditionnant l`ouverture des classes à la satisfaction de la revendication.

Le président du Sinaprof a cependant averti que si les revendications ne sont pas toutes satisfaites, les enseignants, qui ont sous leur responsabilités plus de 160.000 élèves, suspendront immédiatement les cours.

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