Des étudiants de la Faculté des sciences juridiques et poitiques (FSJP) broient du noir parce que sans bourses depuis la rentrée universitaire 2005-2006. Aujourd’hui encore, ils ignorent les raisons de ce retard.
Ce sont plus de 200 étudiants, qui courent derrière leurs bourses. Selon un des leurs, étudiant en 4e année droit des affaires et qui nous a saisi du problème hier, la plupart des victimes de cette situation ont été subitement omises sur la liste des boursiers. L’écocomat n’a pu leur fournir aucune autre explication si ce n’est de leur demander de garder patience, le temps de pouvoir arranger la situation.
Le secrétaire général du comité AEEM de la FSJP, Ousmane Diarra dit Gousno, que notre informateur dit avoir saisi du problème aurait assuré que l’économe a promis de gérer les différents cas en fusionnant l’état de paye de 2006 à celui de 2007 pour solder définitivement les comptes.
Pour les victimes, la situation n’a que trop duré. Tout porte à croire que c’est une ommission volontaire créée par l’économat, pour s’approprier l’argent des pauvres étudiants. Certains affirment que la FSJP, une réforme de l’ex-FSJE, n’est que la copie conforme de celle-ci. Elle a hérité de tous ses maux : grèves d’étudiants, violences, détournements de bourses, etc.
Après une longue attente, les étudiants, sevrés de bourses, disent qu’ils ne vont pas se laisser faire. Ils envisagent d’ester en justice, s’il le faut, pour entrer en possession de leurs sous.
Abdrahamane Dicko
Les Echos
15 mars 2007