ANTANANARIVO, 24 novembre 2006 (XINHUA) — Madagascar figure parmi les six pays africains à faible revenu qui ont réussi à réduire la mortalité des nouveau-nés, d’après un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il s’agit du Burkina Faso, l’Erythrée, Madagascar, le Malawi, l’Ouganda et la République unie de Tanzanie, selon le rapport rendu public, jeudi, intitulé "Une chance pour les nouveau-nés d’Afrique". Le rapport comporte de nouvelles données et des analyses rassemblées par une équipe d’une soixantaine d’auteurs et neuf organisations internationales sous l’égide du Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’ enfant.
Mais l’Afrique subsaharienne reste la région du monde la plus dangereuse pour un enfant à naître, avec 1,16 million de bébés qui meurent chaque année au cours de leurs 28 premiers jours de vie.
Cependant, près d’un demi million de bébés africains meurent le jour même de leur naissance dont la plupart à domicile et hors statistiques.
Le rapport révèle également que les deux tiers des décès de nouveau-nés en Afrique subsaharienne, soit près de 800 000 bébés par an, pourraient être évités si 90% des femmes et des bébés bénéficiaient d’interventions sanitaires praticables et peu coûteuses. Il s’agit notamment de vacciner les femmes contre le tétanos, d’assurer la présence d’accoucheurs expérimentés, de traiter rapidement les infections du nouveau-né et d’apprendre aux mères à appliquer des mesures d’hygiène appropriées, à dispenser à leurs bébés la chaleur dont ils ont besoin et à les allaiter.