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Source : http://www.lexpressmada.com
4/8/2005
Après le bac…
Faire des études à l’étranger, c’est le pied.
Etudier à l’étranger. Cette possibilité figure parmi les ambitions des nouveaux bacheliers. La Commission nationale des bourses extérieures (Conabex), sous tutelle du ministère de l’Education nationale et de la recherche scientifique (Menres), est une entité travaillant dans ce sens et selon les offres existantes.
Dans le cadre du programme canadien de bourses pour la francophonie, dix bourses universitaires et quatre bourses collégiales sont proposées chaque année.
Il existe deux types d’aides pécuniaires : les bourses d’études qui englobent l’hébergement, les frais de séjour et d’études, et les bourses d’exemption attribuées aux personnes déjà admises dans une université déterminée. Pour ce dernier cas, la prise en charge des frais de scolarité n’est que partielle et c’est le Menres lui-même qui se charge de l’étude des dossiers.
Le Canada, la Turquie, l’Algérie, le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, la Grèce et la Russie figurent parmi les pays donateurs.
L’obtention de bonnes notes est le principal critère pour ces Etats, puisque les bacheliers ayant obtenu la mention Bien ou Très Bien sont les plus sollicités alors que la mention passable ne passe plus.
Pour bénéficier de ces bourses extérieures, les nouveaux diplômés doivent présenter auprès de la Conabex l’original de leur attestation de réussite au baccalauréat afin de retirer le formulaire à remplir. Le dossier de candidature comprend d’autres pièces à fournir telles que les relevés de notes des trois dernières années, une copie d’acte de naissance, deux enveloppes timbrées et autres documents jugés nécessaires. La demande est valable pour les deux années civiles comptées après son dépôt.
Avant la date limite, la Conabex, forte de 35 membres, se réunit sur convocation du président, le ministre du Menres, pour déterminer les dossiers à envoyer. “La présélection des dossiers se fait à l’unanimité et la commission se base toujours sur les critères imposés par les pays donateurs”, précise Valisoa Rasolontsalama, secrétaire permanent de la Conabex. “Le nombre des dossiers envoyés correspond au nombre des candidatures demandées. Nous ne pouvons pas faire autrement. C’est pourquoi ceux qui ne sont pas sélectionnés se plaignent de nos décisions. Pourtant nous travaillons dans la transparence”, poursuit-t-elle.
Il est à noter que les frais de passeport, de visa, de transit et de transport de l’aéroport jusqu’à l’université d’études sont à la charge des boursiers. En sus, la Conabex exige l’engagement parental d’envoi périodique d’une somme déterminée afin de compléter les bourses qui n’arrivent pas à couvrir les charges quotidiennes de l’étudiant.
Olivia Velonjanahary &:
Lova Rafidiarisoa
RAZAFIMANANTSOA Sedraniaina Sedric
Et si on est en Fianarantsoa. Est-ce qu’ il y a une autre façon de postuler.