Abuja, Nigeria (PANA) – L’ex-président sud-africain, Nelson
Mandela, devrait rejoindre le président nigérian, Umaru Yar’Adua
en septembre 2008 pour assister à l’inauguration de l’African
University of Science and Technology (Institut Nelson Mandela – NMI),
d’après un membre du conseil d’administration de l’université, Mme
Ngozi Okonjo-Iweala.
Cette dernière, un ancien ministre des Finances du Nigeria et actuel
directeur général à la Banque mondiale, a déclaré à la presse à
l’issue d’une réunion du conseil, lundi, à Abuja, au Nigeria, qu’un
département de l’université, qui sera baptisé Gulf of Guinea
Institute, devrait créer deux laboratoires pétroliers pour tester le
pétrole brut au Nigeria.
Les deux laboratoires, qui seront situés à Abuja, la capitale
fédérale et dans l’Etat de Bayelsa, coûteront 7 milliards de
nairas.
Les tests sur le pétrole brut en Afrique sont actuellement
effectués en France, une situation à l’origine de pertes de
capitaux pour les économies des pays africains.
Lorsqu’ils seront totalement opérationnels, ces laboratoires
devraient générer tous les ans, plus de 25 milliards de nairas,
qui serviront à la gestion des 240 hectares de l’African University
of Science and Technology à Abuja et ses autres campus en Tanzanie et
en Afrique du Sud.
Dr Okonjo-Iweala a rappelé que l’université se consacrait
essentiellement au développement de la science et de la technologie,
qui sont l’avenir de l’Afrique.
Elle a expliqué que l’université avait engagé des scientifiques de
renom de toutes les universités du monde comme assistant à l’institut
des sciences et de technologie, ajoutant que “partout où vous
regardez, les pays qui ont réussi à occuper une position dominante
ont développé les innovations scientifiques et ont appliqué ces
innovations pour résoudre leurs problèmes”.
Elle a déploré le fait que l’un des obstacles les plus sérieux à
la croissance de l’Afrique est “l’absence d’une base scientifique
et technologique mais aussi l’absence d’excellence dans notre
travail”, ajoutant que la création de cette université comblerait
ce déficit et créerait un espace pour les innovations.
L’unviersité a ouvert ses portes en juillet avec 48 étudiants, dont
25 Nigérians et 23 étudiants issus d’autres universités africaines
titulaires d’une licence avec mention très bien.
Des étudiants ayant une licence avec mention assez bien en sciences
sont également autorisés à étudier le Génie pétrolier, les
Mathématiques appliquées, la Science des matériaux et l’Informatique,
entre autre.