L’e-learning devient une formation en soi
L’Institut supérieur des Technologies de la Formation a pour vocation d’aider les entreprises à se doter de spécialistes du e-learning.
L’e-learning n’est plus une option, c’est un prérequis. Deux mouvements confirment la tendance. La prise de contrôle du Suisse Sauter Training et Simulation par le Français Demos, et la création de l’Institut supérieur des Technologies de la Formation. Dans le premier cas, Demos avale un spécialiste des technologies d’apprentissage à distance. Dans le second cas, il s’agit pour le fournisseur e-doceo de mettre en avant ses propres outils, mais aussi de valoriser la pratique du e-learning. L’ISTF s’adresse aussi bien aux responsables de formation, qu’aux formateurs, directeurs de ressources humaines, enseignants, webdesigners, intégrateurs multimédias et chefs de projet e-learning.Trois formats de formation (longs, courts et sessions de flash learning en ligne) seront disponibles dès février 2009. L’institut dispensera ses formations à Nantes et à Paris, proposant également des formations in situ pour les structures de taille importante.
Allier innovation technologique et savoir-faire pédagogique
Des cursus universitaires existent déjà, mais d’après ses promoteurs, le marché manque de formations pragmatiques et opérationnelles. "Désormais, les ingénieurs de formation ne peuvent concevoir un cursus d’apprentissage autrement que de manière plurimodale", explique Kristyna Bruet, directrice de l’ISTF. Ce dernier proposera des modules de formation interactifs exploitant toutes les solutions offertes par les nouvelles technologies :serious game, 3D, etc. Et ce, via tous les canaux de communication (téléphones mobiles, TV, Internet, etc.) "L’Institut s’appuiera également sur une plate-forme technique existante utilisant les logiciels e-doceo," explique à L’Atelier Jérôme Bruet, directeur de la société. Des outils de diffusion synchrones permettent de réaliser des classes virtuelles par visio et audio conférence.
Répondre aux évolutions des métiers
D’autres, asynchrones, comme la plate-forme e-learning manager qui permet d’administrer des formations aussi bien en présence qu’à distance. Le logiciel rapid-learning baptisé animgallery permet quant à lui de concevoir des scènes animées interactives. Thierry Nabeth, coordinateur du projet At-Gentive à l’INSEAD explique cependant à L’Atelier que "cette formation ne doit pas se cantonner à ces propres outils mais doit intégrer ceux de ses concurrents pour avoir une portée globale, ". La formation souhaite offrir une approche variée, incluant à la fois l’aspect « blended-learning » et comportemental (motivation des apprenants) "L’usage des approches modernes tel le flash learning crédibilise l’approche, remarque Nabeth. Être utilisateur de ce que l’on prône représente une garantie que l’on est exposé à la problématique de l’apprentissage aussi du point de vu de l’apprenant".
Publié le 21 Janvier 2009
Source: http://www.atelier.fr