Je m’estime très heureux d’être tombé sur votre site. En ce moment, je suis en stage en Chine.
Je vous raconte mon expérience des bourses d’études :
Lorsque j’étais dans mon pays, je pensais être suffisamment informé de tous les moyens pour obtenir les bourses offertes par les pays étrangers.
Tout le monde sait que dans certains pays d’Afrique, l’obtention des bourses d’études par l’entremise du gouvernement en place est une mission impossible. Les bourses octroyées par les gouvernements étrangers par l’intermédiaire de leurs ambassades ou consulats demeurent la seule procédure équitable et transparente pour obtenir une bourse. En effet, ces bourses sont attribuées en fonction du mérite des candidats (concours au niveau des ambassades telles que les Etats-unis, le Canada…)
Je vous le dis, je ne serais pas aujourd’hui en Chine, si ce n’était le concours au niveau de l’ambassade de Chine. Les gouvernements étrangers doivent proposer de pareilles bourses, des bourses par l’entremise de leurs représentations officielles afin que ceux qui méritent vraiment ces bourses aient une chance d’en bénéficier. Les voies officielles ne sont plus crédibles. Ce sont les enfants des ministres qui partent se recréer en Occident. Que deviennent ceux qui n’ont pas de moyens bien que vachement intelligents ?
A mon humble avis, j’ose croire que si l’octroi des bourses est assuré par les ambassades,
l’on recrutera, soyez en sûr des têtes bien faites. Je le dis parce que j’ai été plusieurs fois victime de ce système de choses. J’avais écris à Frederico Mayor en 1998 à propos de cette même histoire.
Voulez-vous accorder des bourses ? Vous avez la voie la plus crédible : octroyez vos bourses aux têtes bien faites et non aux aventuriers qui veulent assouvir leur soif de vivre en Occident. Vous ne me croirez pas si je vous apprenais que ces bourses se vendent, elles ne se méritent pas.
Je suis en Chine, j’étudie la langue pour une année et l’année prochaine, j’irai en stage à l’Académie centrale de Pékin. Je plaide pour des têtes bien faites. Accordez à tous ces jeunes brillants mais qui ont peu de ressources et se retrouvent à faire des petits métiers, la chance d’étudier.
Avec l’espoir de voir ma lettre lue, veuillez m’en faire part. Merci.