Accra, Ghana (PANA) – Le président ghanéen, John Kufuor, a demandé
lundi à Accra aux participants à la troisième Conférence régionale
sur l’enseignement secondaire en Afrique (SEIA) de prendre des
mesures susceptibles de relever le niveau de l’enseignement
secondaire sur le continent.
Dans un important discours prononcé à l’ouverture de la conférence,
qui va durer trois jours, le président Kufuor a déclaré que
l’élargissement de l’accès à un enseignement secondaire et à une
formation de qualité est devenu indispensable, si l’Afrique veut
mettre en place des fondations solides pour un développement
économique et social durable.
“L’accès à un enseignement et à une formation secondaire de qualité,
aussi bien pour le premier que pour le second cycle, reste un enjeu
majeur pour de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne”, a-t-il
ajouté.
Il a annoncé que le Ghana envisage une réforme massive de son système
éducatif avec deux éléments distincts, un premier cycle de trois ans
et un second de quatre années, ainsi que le prolongement de la durée
de l’éducation de base obligatoire et gratuite qui passerait ainsi de
quatre à 15 ans.
Aux termes de cette réforme, le premier cycle secondaire sera surtout
axé sur l’enseignement général, par le biais duquel les élèves
aborderont une large gamme de sujets et d’aptitudes pour passer
ensuite à un système diversifié de second cycle secondaire offrant
une formation en termes d’enseignement professionnel, technique,
agricole et général.
Chacun des 138 districts du pays disposera d’une école secondaire
modèle, tandis que 15 des 38 écoles normales reçoivent les moyens
nécessaires pour dispenser une formation dans les domaines des
sciences, des mathématiques et de la technologie qui constituent les
nouvelles priorités du programme national d’éducation.
“Nous attendons que les idées et décisions qui sortiront de cette
conférence aient une influence pratique et positive sur le lancement
du processus de réforme de l’éducation”, a dit le président ghanéen.
La conférence se tient en présence des délégués de 30 pays africains
dont des ministres de l’Education et des représentants des bailleurs
de fonds.