Les Humanités Classiques Africaines pour les enfants
Auteur : Jean-Philippe Omotunde
Editeur : Éditions Menaibuc (www.menaibuc.com)
Collection :
Format :
Nombres de pages : .
Parution :
Prix : 14€
ISBN : N/A
Nous sommes convaincu que ce nouveau livre de Jean-Philippe OMOTUNDE fera date pour le combat que nous menons, depuis de nombreuses années, contre la falsification de l’Histoire des Noirs. En effet,Au niveau des écrits, ce livre est le premier qui aborde, pour la jeunesse, la quasi-totalité des thèmes les plus fondamentaux de l’Histoire des Nègres, depuis les premiers homos sapiens jusqu’à aujourd’hui.
Nous souhaitons que ce travail enrichissant sera fortement diffusé dans toutes les écoles d’Afrique et des Antilles. Nous espérons qu’il y aura de nombreux enseignants, assez courageux, pour inclure dans leur programme, en France continentale, les différentes thématiques abordées ici.
Nous conseillons aussi ce beau livre à tous les parents qui veulent vraiment le bien de leurs enfants.
Jean-Philippe OMOTUNDE apporte ici une grande contribution contre l’aliénation mentale des enfants panafricains. Nous parions que les adultes seront, eux aussi, séduits par la formule.
Vie, Santé, Force !
ETILE René-Louis Parfait Égyptologue – Ingénieur
Sortie du nouvel ouvrage de Jean Philippe Omotunde
UNE FOIS N’EST PAS COUTUME, JEAN PHILIPPE OMOTUNDE FAIT L’IMPASSE SUR LA CIBLE DES ADULTES.
Interview de JPO par Sylvia M’Bocké :
Après ses 3 premiers ouvrages aux éditions Menaibuc, Jean Philippe Omotunde m’a annoncé la parution imminente de son quatrième volume. J’ai voulu en savoir plus car connaissant l’auteur, il nous réserve sûrement une agréable surprise.
Sylvia M’Bocké : Jean Philippe Omotunde, bonjour… Vous m’avez parlé lors d’un récent entretien téléphonique, de la parution prochaine de votre 4ème ouvrage aux éditions Menaibuc. J’ai donc souhaité le faire découvrir en exclusivité au public à travers un petit entretien tout fait cordial. Alors voilà, comme beaucoup de personnes, je souhaite connaître le sujet que vous avez cette fois choisi d’aborder ?
JPO : Bonjour Sylvia… Vous serez peut être très surprise par ce quatrième ouvrage, car il n’est absolument pas comme les 3 premiers.
SM : C’est-à-dire ? Nous voulons en savoir plus.
JPO : Cette fois, j’ai décidé de faire plaisir aux enfants et aux adolescents en écrivant un ouvrage qui leur permettra de découvrir l’histoire de leurs ancêtres de façon pragmatique et ludique. Les spécialistes panafricains depuis Cheikh Anta Diop, ont fait un travail d’investigation historiographique colossal mais encore faut-il pouvoir expliquer aux jeunes générations, les tenants et les aboutissants de toutes ces recherches.
SM : L’idée de vous lancer dans la confection d’un tel ouvrage vient de vous ?
JPO : Non, comme pour mon troisième ouvrage, c’est le public qui m’a demandé d’aborder cette thématique pour aider les pères et les mères consciencieux, à faire découvrir la richesse de l’histoire africaine à leurs enfants. J’aborde ainsi dans mon livre, l’histoire africaine de la préhistoire à l’antiquité.
SM : Je découvre que vous l’avez intitulé, Les Humanités Classiques Africaines pour les enfants, apprendre en s’amusant, de 4 à 14 ans et plus. C’est tout un programme.
JPO : Comme l’ouvrage s’adresse principalement aux jeunes enfants, je voulais qu’ils puissent s’amuser tout en découvrant l’extraordinaire richesse de leur patrimoine historico-culturel. J’alterne donc les passages explicatifs avec des jeux, du coloriage, etc. L’intérêt est de capter leur attention et les familiariser avec les travaux du professeur Cheikh Anta Diop.
Vous savez, contrairement à ce que l’on croit, peu de personnes achètent et lisent les ouvrages consacrés à l’histoire africaine. C’est particulièrement frustrant lorsque l’on voit l’énormité du travail réalisé pour publier un ouvrage. Pour beaucoup trop de jeunes kamits, Cheikh Anta Diop reste encore un parfait inconnu. J’aimerai par exemple, que le rappeur 50 cent puisse partager la même notoriété avec le professeur Diop auprès des 10, 15 ans. Vous voyez le défi que nous avons à relever. Mais ensemble, nous pouvons y arriver.
SM : N’est-ce-pas quelque peu délicat d’utiliser le terme « d’Humanités Classiques Africaines » dans le titre de votre ouvrage ? Car c’est un terme qui n’évoque pas grand-chose pour beaucoup de monde. Alors pourquoi l’avoir gardé ?
JPO : Nous devons faire un travail de fond pour démocratiser la notion d’Humanités Classiques Africaines auprès du public. Tout peuple possède ses propres Humanités Classiques et celles-ci servent de base opérationnelle, de fondation culturelle et de matrice historiographique dans l’élaboration du programme pédagogique utilisé dans les écoles. Quoi de plus navrant qu’un jeune kamit parlant d’Abraham, de Platon ou de Pythagore comme faisant partie intégrante de sa filiation historique. Platon et Pythagore ont étudié leur discipline en Afrique, quant à Abraham, on cherche encore les preuves de son existence.
Vous comprenez Sylvia, nos jeunes doivent pouvoir trouver, dans le patrimoine de leurs ancêtres africains, des modèles, des noms et des réalisations sur lesquels s’appuieront nos Humanités Classiques Africaines, enseignées dans nos écoles débarrassées de toute tutelle intellectuelle extra-kamite.
Car les Humanités Classiques Africaines dont il est question, se présentent non seulement comme l’études des réalisations et de la pensée rationnelle de nos ancêtres mais aussi comme l’éducation des jeunes générations, c’est-à-dire, l’éducation de leur intelligence, de leur conscience, de leur sagesse et de leur humanité afin de faire germer en eux, ce que l’on appelle couramment « la conscience de soi », sans oublier la notion de défi associé au challenge que représente la Renaissance Africaine. Cheikh Anta appelle aussi cela le bouclier culturel. En fait, tous ces points rejoignent parfaitement les thématiques que nous avons abordé l’an dernier lors du 2ème Colloque International Kamit Menaibuc au Palais des Congrès de Porte de Montreuil.
JEAN PHILIPPE OMOTUNDE
INTERVENTION AU CHEIKH ANTA DIOP INTERNATIONAL MEETING DE PHILADELPHIE – USA
SM : Contrairement aux 3 premiers ouvrages, cette nouvelle publication est d’un autre format ?
JPO : Oui, cette fois j’ai choisi un format A4 car il correspond mieux au type de format qu’utilisent déjà les jeunes pour ce type de publication. Force est de constater qu’il n’existe pas d’ouvrage traitant de ce type de sujet en direction de cette cible jeunesse. Il fallait combler le vide et c’est cela que j’ai voulu faire et l’avenir dira si j’ai eu raison ou pas. J’espère seulement que les gens qui m’ont demandé de réaliser une telle publication seront satisfaits. J’ai fait de mon mieux avec les moyens disponibles.
SM : On parle souvent des éditions Menaibuc, vu le travail de diffusion de connaissances qui est réalisé. Personnellement, c’est grâce à cette enseigne que j’ai découvert l’histoire africaine qui m’était jusqu’alors parfaitement inconnue. Alors pour vous, comment se passe votre collaboration au sein de la maison Menaibuc ?
JPO : J’essaie d’aider et d’apporter mon savoir faire en terme d’organisation. L’Egypte ne s’est pas construite en un jour mais tous les Kamits ont contribué à sa grandeur. C’est de la même façon que je vois les choses. On a plus de chance de réussir lorsque l’on forme une équipe soudée, solidaire et confiante. Autant aider celui qui entreprend de léguer quelque chose de solide aux jeunes générations plutôt que de le regarder se débattre seul contre les difficultés. Menaibuc est une structure composée uniquement de bénévoles ayant leur activité professionnelle propre et consacrant leur temps extraprofessionnel aux divers projets. Disons, que nous faisons avec les moyens limités que nous avons, en évitant de pleurnicher.
SM : Vous revenez d’un formidable voyage en Egypte avec un groupe d’étudiants de l’Institut Africamaat et des personnes venant des Antilles. Alors, comment était-ce ? Je veux tout savoir…
JPO : Je crois que Salomon avait raison de ne pas baisser les bras et de maintenir ce projet contre vents et marées. L’Egypte m’a retourné, je ne sais toujours pas comment en parler. Les Nègres ont fait des choses durant l’antiquité qui dépassent totalement l’entendement humain. A ce stade, on peut évacuer la question Nègre et se demander tout simplement comment des hommes ont émis l’idée de réaliser des choses totalement impossibles au demeurant sans jamais se permettre de douter.
VISITE DE LA VALLE DES ROIS
Moi, je demande encore un peu de temps pour pouvoir trouver les mots qui correspondent à ce que j’ai vu. Cela peut paraître paradoxal pour quelqu’un qui enseigne à l’Institut Africamaat, mais là, c’est au-delà que tout ce que j’avais imaginé. Quant aux gens du groupe, tout le monde a été formidable. L’un s’est dévoué pour l’autre durant tout le séjour. Non vraiment, nous avons eu une boule au cœur lorsque nous nous sommes quittés à l’aéroport lors du retour. Nous n’avons qu’une hâte, y retourner, tous ensemble.
SM : Revenons à votre ouvrage. On y découvre des thèmes tels que « la naissance de la pensée symbolique », « les origines de la royauté africaine », « les insignes de la royauté pharaonique », « initiation à l’écriture de l’Afrique antique », etc… Vous avez donc jalonné l’histoire de façon précise ?
JPO : L’histoire africaine est tellement riche que je ne pense pas que l’on puisse tout dire dans un seul ouvrage. Il faut une encyclopédie en plusieurs volumes pour essayer de tout cerner. Voilà pourquoi je me suis focalisé sur l’essentiel. Le reste, les jeunes pourront le découvrir dans les ouvrages des chercheurs panafricains et les numéros de la revue Ankh.
Mon souhait est de leur donner des bases, des repères historiographiques et leur permettre de se faire une idée objective de l’histoire de leurs ancêtres. Pour y parvenir, j’ai sollicité au départ des enfants qui m’ont montré les types d’ouvrages qu’ils avaient. Naturellement ceux-ci n’abordaient pas l’histoire africaine mais constituaient pour moi, une base référentielle.
SM : Jean Philippe Omotunde, je vous remercie pour cet entretien et je vous avoue, je suis vraiment impatiente de découvrir cet ouvrage. Pensez vous que la cible des adultes pourrait s’intéresser à cette publication ?
JPO : C’est une publication disons à vocation familiale et je pense qu’on apprendra tous des choses vu la richesse des thématiques abordées. Chacun selon son âge pourra lire, découvrir, jouer, colorier, etc… Donc c’est un nouveau type de publication multi-usages.
SM : Merci beaucoup, Jean Philippe et à très bientôt.
JPO : Mais de rien Sylvia, ce fut avec plaisir.
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Hotep, Soundjata