Éducation nationale:LES NOUVELLES BARRES D’AMISSION
•Sixième:108 POINTS
•Seconde :10,5 DE MOYENNE
Source : http://www.fratmat.net/
Nouvelles barres
Le ministre de l’éducation nationale a expliqué sa gestion dans le cadre des débats de Radio Côte d’Ivoire.
Cent huit points pour l’admission en 6è, 10,5 de moyenne pour la seconde. Amani revient sur sa décision et soulage de nombreux élèves et parents d’élèves, alors paniqués par la décision impopulaire du ministre, de porter la barre d’entrée en 6è à 124 points pour la rentrée prochaine. Le ministre a tenu lui-même à porter le rectificatif, hier sur les antennes de radio Côte d’Ivoire. Pendant environs deux heures, se soumettant aux questions de journalistes de la presse nationale, invités pour l’occasion, le ministre de l’Education nationale a fait le tour d’horizon des problèmes de son département.
Pour lui, la décision de porter la barre des points d’entrée en 6è à 124 était une décision de contrainte et non de principe. Il ne pouvait affecter que 80.000 élèves.
Fort heureusement, grâce au financement trouvé par le chef de l’Etat, 70.000 autres élèves pourront être orientés en 6è dans le privé. La décision du chef de l’Etat n’est pas un désaveu. Bien au contraire. C’est un soutien, affirme le ministre qui ajoute : “ J’ai mal pleuré, il m’a entendu, et je suis content de mon résultat ”. Abordant le problème du manque d’enseignants au primaire et dans le secondaire, il a proposé que les instituteurs soient maintenus jusqu’à 55 ans et que les enseignants du secondaire fassent 30 ans de service. S’agissant de la rentrée dans les zones assiégées, il pense que les conditions administratives sont réunies à l’Ouest, contrairement au Nord et à Bouaké où il encourage tout de même les enseignants à retourner. Il a en outre parlé des primes de retour dans les zones assiégées promis par le gouvernement. Celles des régions de l’Ouest ont déjà été payées, a-t-il indiqué.
Le ministre Amani a également abordé les difficultés qu’il rencontre dans sa volonté d’innovation, de moralisation et d’assainissement du milieu de l’Education nationale. “ Innover est difficile. Quelles que soient les difficultés, il faut défendre les principes. Il faut maintenir l’école debout ”, a-t-il fait remarqué. Il n’est contre aucune critique, car la critique permet à l’autorité de s’améliorer, pourvu qu’elle ce soit une critique objective, dira-t-il. A la question de savoir s’il démissionnerait, il a été catégorique : “ Je ne démissionne pas pour avoir placé la barre à 124 points. Je n’ai pas commis de crime, j’ai été pragmatique. ”
C. G