3. Comment comptez-vous contribuer au développement de votre pays ?
On dit qu’il n’y a pas de « sot métier » ; il n’y a pas non plus de « sot moyen » de contribuer au développement de son pays. Ce qui veut dire que toutes les façons de contribuer au développement de son pays ont une égale dignité : les contributions que le Président de la République ou l’ingénieur ou le médecin apportent au développement du pays ne sont pas plus dignes que celles du chef de village, de l’éboueur ou de l’infirmier. Chacun doit apporter sa contribution de la façon la plus honnête possible selon ses capacités et selon la position qu’il occupe.
En ce qui me concerne, je pense avoir déjà commencer à apporter ma petite contribution. En travaillant déjà bien à l’école, je mérite l’argent que le Gouvernement de mon pays a investi dans mon éducation, je ne le gaspille pas. Ensuite, avec les petites activités que j’ai menées dans les associations et amicales dans lesquelles je suis membre, je pense avoir aussi contribuer au développement de mon pays. Les cours de vacances que j’ai données aux élèves de mon village natal dans le cadre des activités de notre Association sportive et culturelle et de notre Amicale des Etudiants et Elèves, permettent le développement de l’éducation dans mon village, donc dans mon pays. Les activités sportives et culturelles qu’on organise pendant les grandes vacances dans le cadre de notre Association Sportive et Culturelle contribuent à donner une saine occupation à la jeunesse de mon village, donc à la jeunesse de mon pays, au lieu de se livrer à d’autres activités inutiles ou condamnables.
Je compte continuer dans cette voie plus tard. En plus de mon occupation professionnelle d’ingénieur, je voudrais aussi continuer à consacrer du temps à des activités dans une association ou une ONG qui s’occupera des enfants de la rue ou de l’éducation de l’enfance déshéritée. En effet, je voudrais m’investir dans une carrière pour la maîtrise et l’exploitation de l’eau dans mon pays et, au-delà de mon pays dans la zone soudano-sahélienne. L’eau est une ressource importante pour les familles, pour l’agriculture qui permet à la majorité de la population de travailler et de vivre, et pour l’industrie aussi. Elle sera une condition essentielle de développement, et même de survie dans les décennies à venir. Les nouvelles technologies m’intéressent aussi beaucoup, surtout tout ce que j’ai lu ou entendu sur les nanotechnologies (l’infiniment petit des technologies) qui vont révolutionner la médecine, l’industrie et tous les autres secteurs et qui peuvent permettre à l’Afrique de rattraper plus vite son retard de développement.
