Candidats au MBA, le stress de la dernière chance d’admission (1/2)

Des experts décortiquent le processus de demande d’admission en MBA : quel sera le niveau de compétitivité du round final ? Faut-il attendre l’année prochaine ? Réponses…

Pour la majorité des futurs candidats en MBA, le mois de février est le plus impitoyable, et celui-ci pourrait être le pire de tous. Avec l’approche, début mars et avril, des derniers délais de dépôt de dossier pour plusieurs programmes, de nombreux postulants se retrouvent, en février, au four et au moulin, terminant leurs dissertations, finalisant leurs recommandations et introduisant leurs demandes. Certains ont retardé leurs demandes pour reprendre le GMAT, d’autres n’ont pas atteint leur meilleur niveau à l’examen précédent. D’autres encore font partie des milliers de jeunes qui ont perdu leur emploi et qui recherchent un bon moyen d’éviter la récession.

Dans tous les cas, les nouvelles sont mauvaises. Le dernier recrutement, dans plusieurs écoles, est très souvent hautement compétitif, un moyen pour ces institutions de combler d’éventuels vides dans la promotion entrante, et d’augmenter leur moyenne GMAT, afin d’améliorer leur position dans les classements.

C’est donc à se demander s’il y a encore lieu de déposer sa demande, ou vaut-il mieux attendre les premières périodes d’inscription de l’année prochaine ? De l’avis des directeurs des admissions des meilleurs programmes de MBA, tout n’est pas perdu pour les candidats qui se retrouvent dans cette situation. En effet, les postulants qui décident d’aller de l’avant, en introduisant leur demande lors du dernier tour de candidature, ont encore une chance d’impressionner le comité d’admission et de rafler les quelques places restantes. Les conseils suivants constituent une guide pour le round final – comment s’y prendre, à quoi s’attendre et comment être parmi les meilleurs.

Comment le processus de candidature fonctionne-t-il ?

Lorsque la candidature d’un requérant est rejetée lors d’une première tentative d’admission, elle a très peu de chances d’être considérée lors des offres admissions suivantes – il n’a plus qu’à recommencer le processus l’année d’après. De ce fait, les candidats dont les demandes sont considérées lors du round final n’entrent pas en compétition contre ceux qui ont manqué les admissions précédentes. Cependant, les postulants de la liste d’attente, qui se sont montrés à la hauteur des tours précédents, sont autorisés à saisir les opportunités suivantes, afin de les rendre plus compétitives.

Ainsi, si vous relancez votre dossier après un premier échec, sachez que les demandes rejetées ne sont pas détruites. Certaines écoles conservent les dossiers de candidature et examinent les anciennes et les nouvelles demandes lors du nouveau processus d’admission. Mettez donc à profit l’année entière pour corriger tous les problèmes de l’ancien dossier. La bonne nouvelle à ce sujet c’est que certaines écoles, y compris Tepper School of Business de l’Université Carnegie Mellon ont un processus de demande spécifiquement destiné aux candidats de la deuxième chance, qui, pour cette seconde fois, sont exempts de frais de candidature.

Combien d’opportunités d’admission les écoles offrent-elles ?

La réponse à cette question peut sembler évidente, mais c’est déconcertant de savoir combien d’étudiants ne mènent aucune recherche, souligne Sherry Wallace, directrice des admissions à Kenan-Flagler Business School de l’Université de Caroline du nord (UNC). L’UNC offre quatre opportunités, en plus du « tour préliminaire», destiné aux étudiants qui ont mis l’université en tête de leur liste. « Certains requérants s’imaginent qu’il existe des tours communs, » prévient Wallace. « C’est pourquoi il est important pour les candidats de comprendre la différence qui existe d’une promotion à l’autre. »

Plusieurs autres écoles, y compris les programmes de formation à plein temps les plus cotés du classement BusinessWeek, Booth School of Business de l’Université de Chicago notamment, n’offrent que trois rounds. Ce nombre et les délais appliqués peuvent changer d’une année à l’autre. Mendoza College of Business de l’Université Notre Dame, par exemple, a ajouté un quatrième round cette année (délai fixé au 11 mai), surtout à l’intention des candidats qui ont récemment perdu leur emploi et qui accusent un retard par rapport au processus de candidature. Selon le site Internet de l’école, leurs dossiers « seront évalués selon la disponibilité des postes. »

Quels sont les rounds les plus compétitifs, les premiers ou les derniers ?

Les directeurs des admissions s’accordent presque tous sur le fait que les derniers recrutements sont plus compétitifs que les premiers, notamment au cours des années hautement sélectives comme celle-ci, où les demandes n’en finissent pas de pleuvoir.

Source: BusinessWeek

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