Canada – Les étudiants inernationaux de plus en plus présents à l’Institut de technologie agroalimentaire
Saint-Hyacinthe – L’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) accueille cette année encore près de 1000 élèves dans ses deux campus. À cela s’ajoute 16 élèves étrangers en provenance de la Nouvelle-Calédonie, de l’Île de la Réunion, de la Martinique, de la Tunisie, du Maroc, du Niger, de la France et de la République démocratique du Congo qui ont choisi le campus de La Pocatière ou de Saint-Hyacinthe afin de poursuivre des études collégiales en agroalimentaire. La qualité des formations spécialisées de l’ITA a attiré un nombre de demandes d’admission d’élèves québécois et canadiens légèrement supérieur à celui de l’an dernier en plus de demandes en provenance de l’extérieur du pays.
Inosesio Iva, étudiant de deuxième année en Technologie du génie agromécanique (TGA) au campus de Saint-Hyacinthe, a choisi l’ITA pour parfaire la formation en mécanique qu’il avait acquise en Nouvelle-Calédonie. Enseignant au Vanuatu, une île du Pacifique, il a constaté qu’il devait approfondir certaines de ses connaissances. C’est donc en cherchant sur Internet qu’il découvre cette formation unique au Québec qu’offre l’ITA. Aujourd’hui, lorsqu’on lui demande s’il est satisfait de son choix, il affirme : « Quand je suis arrivé dans mes cours, je me suis dit : c’est ça que je voulais! »
Élodie Lançon, élève d’origine française qui vient tout juste d’arriver à La Pocatière pour étudier en Technologie de la transformation des aliments, explique son choix ainsi : « J’avais bien aimé mes cours de biologie et de chimie au bac. Quand j’ai vu le programme de transformation des aliments, ça regroupait un peu tout ça. J’avais envie de voyager, de voir du pays, alors quand j’ai vu que je pouvais venir étudier ici, j’ai sauté sur l’occasion! »
La qualité de la formation agroalimentaire de l’ITA s’est manifestée à plusieurs reprises sur la scène internationale grâce notamment à des projets de coopération internationale, de formation, d’échanges d’élèves et de jumelages d’établissements. M. André Simard, directeur général de l’ITA, explique que c’est cette notoriété internationale de son établissement spécialisé qui attire les élèves étrangers dans ses deux campus. M. Simard est fier de compter des élèves en provenance d’autres continents dans les deux campus de son établissement. Il explique que l’accueil d’élèves étrangers profite à tous puisque cela donne « la possibilité pour les étudiants, le personnel et la communauté d’être en relation avec des cultures, des valeurs et des habilités différentes.» Il ajoute que «la présence des élèves étrangers dans nos campus est en fait le reflet de ce qui se vit dans la société québécoise d’aujourd’hui et de demain. »
Des services particuliers sont mis en place pour faciliter l’intégration de ces élèves en provenance de huit pays et territoires répartis sur quatre continents. Le personnel de l’ITA les soutient entre autres dans la recherche d’un logement, de bourses d’études et de financement de même que dans leur intégration sociale à leur nouvelle communauté.
Une formation de qualité s’avère un élément essentiel pour faire carrière en agroalimentaire tant au Québec qu’à l’étranger. L’ITA a su adapter ses formations aux besoins du marché de l’emploi et fournir une main-d’œuvre qualifiée en entretenant des liens privilégiés avec l’industrie. Entreprendre une carrière en agroalimentaire, que ce soit au Québec ou ailleurs dans le monde, est un choix éclairé qui offre de nombreux débouchés. Chaque année, les taux de placement des diplômés issus des programmes de formation technique de l’ITA menant à l’obtention d’un diplôme d’études collégiales (DEC) avoisinent les 100 %.
L’Institut de technologie agroalimentaire est la porte d’entrée sur le monde agroalimentaire. À titre de centre de formation collégiale spécialisé, l’ITA compte une masse critique d’experts du domaine de l’agroalimentaire qui forment et encadrent les élèves dans leur cheminement scolaire ainsi que de nombreuses infrastructures, à la fine pointe de la technologie, qui permettent aux élèves de bénéficier d’une formation pratique dans des conditions semblables à celles du marché du travail. Sept programmes menant à l’obtention d’un diplôme d’études collégiales, cinq formations permettant d’obtenir une attestation d’études collégiales ainsi que de multiples cours de formation continue sont répartis sur les deux campus de l’ITA, à La Pocatière et à Saint-Hyacinthe. Pour en savoir plus sur les formations et les services aux entreprises offerts par l’ITA, consultez le site Internet www.ita.qc.ca.
Source:
Geneviève Chouinard, Institut de technologie agroalimentaire du Québec
5 septembre 2008
http://www.bas-saint-laurent.org
