“Face à la souffrance ou à la violence, la pauvreté ou la faim, la corruption ou l’abus de pouvoir, un chrétien ne peut pas demeurer silencieux.” Dit le pape Benoît XVI en arrivant, mardi 17 mars dernier, à Yaoundé au Cameroun. Comme camerounais et camerounaise ; fils et fille de ce pays, nous ne pouvons pas rester silencieux et insensible face à la souffrance de notre peuple. C’est un devoir ! Il faut prendre position sur les enjeux de notre patrie le Cameroun.
Aujourd’hui, plus que jamais avec Internet, on peut dénoncer sans censure le régime en place qui affame notre peuple, vole l’enfance de l’enfant camerounais et réduit notre jeunesse à l’oisiveté tout comme lui. C’est le propre des pauvres de ne rien pouvoir choisir, pas même le poids de ses souffrances.
Rester silencieux face à la souffrance de notre peuple c’est choisir d’être complice de ce gouvernement de 27 années de l’oisiveté et de villégiature.
Un autre moment fort de la visite du pape est, cet entretien que le cardinal Christian Tumi sur les ondes de la RFI qu’on peut lire sur http://camer.be/index1.php?art=5047 . Le cardinal nous rappelle que la démocratie est une valeur chrétienne. Sans la liberté, il n’y a pas l’homme. On ne peut pas imaginer une démocratie sans la liberté de choisir ses propres gouvernants. Et d’ajouter : « Si j’étais le président actuel, je dirais que j’ai fait réviser la constitution pour le bien du pays. Je ne serais pas candidat en 2011 »
Parlant de « paix » leitmotiv utilisé par le régime en place comme accomplissement des grandes ambitions, le cardinal Christian Tumi dit ceci : « Je ne crois pas que les Camerounais sont vraiment en paix. Parce que c’est difficile pour les familles de se nourrir. Un père de famille qui ne peut pas nourrir sa famille, qui ne peut pas soigner ses enfants ou sa femme, qui ne peut pas envoyer ses enfants à l’école ne peut pas être en paix. La paix, pour moi, c’est avoir le minimum nécessaire pour vivre comme un être »
Quelle belle définition de la paix venant du cardinal ? Une définition responsable qui fait appel à la responsabilité de nos dirigeants d’assurer un mieux être à notre peuple. C’est une question de dignité humaine !
La visite du pape en sol camerounais sur la scène internationale aura été marquée par Cette déclaration du pape Benoît XVI aux journalistes à bord de l’avion qui l’amenait à Yaoundé : ” Le problème du sida ne peut pas être résolu par la distribution de préservatifs. Au contraire, leur utilisation aggrave le problème “.
Dans ces propos, deux paradigmes s’opposent : les valeurs morales que prônent l’église sur les enjeux de santé publique purement scientifiques. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) dit que l’usage des préservatifs réduit de 90% le risque de contacter le VIH.
Par l’application des valeurs morales de l’église telle que : l’abstinence, la fidélité, le respect de l’autre… le risque de contacter le VIH e … [lire la suite]
Source : Camer.be