Cameroun – Examens officiels 2009: C’est parti !

Cameroun – Examens officiels 2009: C’est parti !

Pas moyen de s’y tromper. On est bel et bien dans la saison des examens et concours officiels. Le concours d’entrée en 6e en fin de semaine dernière, le baccalauréat et le bac depuis hier. Et les épreuves pratiques du Certificat d’études primaires, ce même mardi L’année scolaire tire à sa fin. Et passé l’après 20 mai, le train des examens s’est ébranlé depuis quelques jours. Jours de vérité donc pour l’ensemble du système éducatif national, que cette phase ultime d’évaluation dans les classes dites « d’examen ». Cette étape de l’année, dont le déroulement sert souvent de baromètre à l’ensemble des neuf mois qu’elle couronne.

Sur l’état d’esprit, le ton a déjà été donné. Du côté du ministère des Enseignements secondaires, des actes posés par le patron, Louis Bapès Bapès ont défrayé la chronique à la veille des premières épreuves. Cinq enseignants ont en effet été suspendus peu avant cette session, pour fautes lourdes de divers ordres, en rapport avec les examens : racolage de candidats moyennant perception illicite d’argent, complicité et racolage, détournement de frais d’examens Ces sanctions peuvent laisser penser que la session 2009 des examens officiels sera placée sous le signe de la rigueur et de la discipline. En tout cas, elles marquent les esprits au moment où les candidats prennent la direction des salles d’examen.

Dans les états-majors des structures organisatrices des examens au Cameroun, ça bourdonne depuis quelques semaines déjà. L’organisation logistique impose en effet que l’on s’y prenne bien à l’avance. L’acheminement des épreuves, par exemple, a parfois été le ventre mou du système. Et connaissant les difficultés d’accès de certaines zones reculées du pays, cette question a forcément figuré parmi les grandes préoccupations. Comment a-t-elle été réglée ? Les administrations assurent que toutes les dispositions ont été prises pour assurer la disponibilité et la sécurisation du matériel. On ne demande qu’à les croire. En sachant que le moindre couac viendra mettre en lumière les éventuelles défaillances.

L’exigence de rigueur est impératif, d’autant plus que le nombre de candidats aux examens est chaque année plus élevé. A l’instar du concours d’entrée en 6e du système francophone, qui a enregistré cette année un peu plus de 143.000 postulants, soit environ 2000 de plus que l’année dernière. C’est un bon indice, côté scolarisation. Encore faut-il se mettre à la hauteur de cette évolution.

Du côté du Secondaire, l’ensemble des examens organisés par l’Office du Bac représente cette année autour de 250.000 candidats. Dont 74.258 pour le baccalauréat général, de loin, l’examen le plus regardé dans notre pays. Et alors que les différentes composantes de la communauté éducative mettent la dernière main aux préparatifs, on réalise que l’année scolaire a été plutôt calme et globalement sereine. Ça devrait logiquement avoir une influence sur les taux de réussite. Le jour des résultats, on saura bien ce qu’il en est du taux de couverture des programmes, jugé « satisfaisant ». On n’en est pas encore là. Pour le moment, ce n’est que l’heure de l’appel sur les starting-blocks. Et chacun sait qu’il faut partir à point.

Yves Atanga
27 Mai 2009
Pour en savoir plus – http://www.cameroon-tribune.net

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