Les carrefours jai raté ma vie et Rue de la joie , deux endroits situés à des positions différentes dans la capitale économique, présentent néanmoins une similitude. On y retrouve de nombreux débits de boissons, parfois un au mètre carré dune part. Dautre part ces endroits sont aussi des lieux par excellence du commerce clandestin de sexe.
Lhistoire commence au carrefour jai raté ma vie avec La construction par les Chinois dune route à cet endroit. Un développement dun genre particulier a suivi: louverture de nombreux bars, des auberges et des motels, très vite le lieu est devenu célèbre pour les consommateurs dalcool. Des jeunes filles et des jeunes hommes désuvrés viennent ici dans loptique de changer leur vie. La devise ici semble être consommation de bière, de viande grillée et de sexe. Les jeunes interrogés sur leurs motivations, ont toujours donné une réponse simple : Laissez-moi tranquille, jai raté ma vie . Une sorte de désinvolture qui montre quils nont plus rien à perdre ou à gagner. Les populations ont adopté cette expression pour désigner le quartier qui porte bien son nom. Désormais, cest un lieu de déperdition où lon rencontre des prostituées, des agresseurs et des personnes ivres mort…
A la Rue de la joie , au quartier Deido, cest le même scénario. Ce qui pose problème cest lâge de plus en plus jeune des filles quon y retrouve et les raison qui les y amènent. Annie 14 ans déclare placidement pour 1000 frs ou 1500 je suis prête à partir avec un homme . Cest une situation réellement effarante car, dans une complicité silencieuse, la société semble assister au sacrifice dune génération qui ne demande quà avoir de vrais repères pour sintégrer. La perdition dans ces endroits est telle que même les personnes de bonne moralité qui y vivent sont stigmatisées par la société.
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Face à une telle dégradation des murs ladministration est intervenue pour remettre de lordre. Il y a quelques semaines, le préfet du département du Wouri, à Douala, Bernard Okalla Bilaï, a pris la décision de fermer ces débits de boisson et ces commerces du sexe. La décision na pas … [lire la suite]
Source : Journal du Cameroun.com