Bac général : c’est parti
Les épreuves écrites et facultatives ont démarré hier sur l’étendue du territoire national. A Yaoundé, la sérénité a prévalu malgré la pluie matinale.
Au centre du lycée de Biyem-Assi hier, tout semblait être réuni pour que la session 2009 du baccalauréat général se déroule sans incident. Le ciel qui s’était assombri dès l’aube, s’est éclairci peu avant 8h, laissant la place à une fine pluie, au grand bonheur du chef de centre. « Nous avions peur de ce temps morose, parce que nos salles sont peu éclairées. L’obscurité aurait pu causer un préjudice aux candidats », a souligné Eugène Mathieu Ekoumou Tsimi.
20 minutes avant le début des épreuves, la grande majorité des 803 candidats de ce centre était déjà installée. La posture de certains faisant même croire qu’ils essayaient de se remémorer le dernier passage relu. Mais alors que le chef de secrétariat annonce le lancement de la journée dans quatre minutes, un candidat arrive en courant, créant un léger remous. « Tu as été malade toute l’année et le jour de l’examen tu arrives encore en retard ?», lance un enseignant. C’est sans compter avec cet autre candidat qui s’est pointé après le début des épreuves, pas complètement habillé. Probablement le dernier qui sera admis en salle de composition, après avoir passé l’étape de la fouille au niveau du portail.
Côté examen, les candidats du centre du lycée de Biyem-Assi ont démarré, à 8h précises, par la philosophie pour les séries C et E, et la littérature française pour les autres. En effet, ce centre accueille les candidats réguliers des séries scientifiques et les candidats libres des filières littéraires. Et toutes les conditions étaient réunies pour que cet examen se passe bien. Même si deux candidats ont oublié leur récépissé d’inscription. Mais comme l’autorise la réglementation, ils sont allés les chercher à la pause afin de pouvoir continuer la composition. « D’une manière générale, le bac est un examen léger, parce que les candidats savent ce qu’ils cherchent et sont, par conséquent, plus responsables », a expliqué le chef de centre. Pour ce qui est de la sécurité, deux couleurs (vert et rose) ont été retenues pour le papier brouillon, à distribuer alternativement lors des épreuves. Quant aux sacs des candidats, ils sont retenus dès la guérite du lycée.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
[03/06/2009]
Pour en savoir plus – http://www.cameroon-tribune.net
