Burkina Faso: Le CODDE finance 50 emplois en milieu jeune
Le Collectif des organisations de jeunes pour la démocratie et le développement en Afrique (CODDE-Afrique) en partenariat avec l’Association des jeunes bâtisseurs (AJB) et l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) a remis de l’argent à trois jeunes le 23 août à Ouagadougou pour le financement de leurs activités.
Ils sont trois jeunes à recevoir ce jeudi 23 août 2007 à Ouagadougou un chèque de 94 000 CFA pour Herman Kabré et Mahamadou Congo et 133 000 FCFA pour Roseline Kabré en vue du financement de leurs activités. Il s’agit de menuiserie (bois) pour les deux premiers et la couture pour Roseline Kaboré. Ce geste, selon le président du Collectif des organisations de jeunes pour la démocratie et le progrès Yves Nassouri, s’inscrit en droite ligne dans le projet «Création de 50 emplois en milieu jeune» initié par son organisation (CODDE) en partenariat avec l’Association des jeunes bâtisseurs (AJB) et l’Agence pour la promotion de l’emploi (ANPE).
A terme, «le projet financera 50 projets pour des jeunes formés dont 25 en couture et autant en menuiserie bois», a expliqué le président Nassouri. Et la présidente de l’AJB Aimée Ilboudo de renchérir :»Au-delà du financement de leur activité, le projet va développer l’esprit d’entreprise chez les bénéficiaires par la formation». D’un coût global de 6 675 000 F CFA (5 875 000F) pour le CODDE, 650 000 F pour L’AJB et 150 000 F pour l’ANPE. Ce projet entend contribuer à la lutte contre la pauvreté par la promotion de l’auto-emploi des jeunes.
Selon les responsables des structures initiatrices de l’opération, la jeunesse devant constituer le moteur du développement d’un pays se trouve, dans le cas du Burkina, dans l’incapacité de jouer pleinement son rôle d’acteur du développement faute de moyen financier et souvent d’esprit d’initiative. D’où l’action conjuguée de ces structures. Pour faire face au problème du chômage, le secrétaire général de l’ANPE Agnès Ziro qui a parrainé la cérémonie s’est dit persuadée que le CODDE-Afrique a tous les atouts nécessaires pour faire en sorte que son projet réussisse, au regard de sa détermination et son dévouement.
Selon elle, le gouvernement à lui seul ne peut pas trouver les moyens de faire face à la question de l’emploi qui se pose avec acuité au Burkina Faso. «L’implication de la société civile de même que le secteur privé s’avère nécessaire pour la réduction du chômage et la pauvreté dans notre pays», a signifié Agnès Zio.
Source:
Sidwaya
24 août 2007
Abdoulaye SERE