Burkina-Faso — Enseignement supérieur : L’ISIG octroie 16 bourses aux meilleurs bacheliers 2007
Le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Joseph Paré et le directeur général de l’Institut supérieur d’informatique et de gestion (ISIG), M. Isidore Kini ont signé, vendredi 14 septembre 2007, un protocole de partenariat dans le domaine des bourses.
L’Institut supérieur d’informatique de gestion (ISIG) a décidé d’appuyer le ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique dans la dotation des nouveaux bacheliers en bourses d’études. C’est la raison de l’accord de partenariat dont les documents ont été paraphés, vendredi 14 septembre 2007 à Ouagadougou, respectivement par le ministre Joseph Paré et M. Isidore Kini, directeur général de l’ISIG.
L’accord de partenariat stipule que l’ISIG s’engage à octroyer des bourses d’excellence aux meilleurs candidats au Bac 2007. « Cette bourse est accordée jusqu’à la fin du 1er cycle et dans chaque filière choisie par l’étudiant inscrit à l’ISIG », a précisé le donateur, M. Isidore Kini.
Pour ce premier pas dans le partenariat, l’ISIG va offrir à la rentrée académique 2007-2008, seize (16) bourses d’un montant de vingt-cinq millions de F CFA. La bourse individuelle est de l’ordre de cinq cent mille FCFA et prend en compte tous les supports de cours de l’étudiant ainsi que le droit d’inscription. La bourse est accordée pour 2 à 3 ans selon la filière choisie (dans les six que propose l’Institut) à l’ISIG Ouaga ou à l’ISIG Bobo. Etant donné que la bourse ne pourra pas subvenir à tous les besoins des bénéficiaires, le directeur général de l’ISIG a plaidé pour l’octroi du FONER (Fonds national pour l’éducation et la recherche) à ceux des bénéficiaires qui seraient éligibles.
S’exprimant sur l’acte de son partenaire, le Pr Joseph Paré a relevé que ce geste vient renforcer les capacités de son département en matière de prise en charge des étudiants. Pour lui, ceci constitue également un exemple de partenariat tant recherché entre le secteur public et le secteur privé. « C’est un appui inestimable de la part d’un établissement d’enseignement privé qui accepte de prendre en charge des étudiants. Gageons que cela puisse susciter d’autres exemples », a-t-il indiqué.
Ismaël BICABA
Jacques Théodore BALIMA (Stagiaire)
Source:
Mardi 18 septembre 2007
Sidwaya