"Créativité et innovation, les grandes oubliées
de la formation des ingénieurs"
Etude de Romain Bordier, d’Aloïs Kirchner et de
Jonathan Nussbaumer, anciens élèves de l’Ecole Polytechnique,
issus de la promotion entrée en 2006
Depuis que le classement de Shanghai (Academic Ranking of World Universities, 2003) a officiellement mis les universités en concurrence au niveau mondial, chaque nouveau classement crée l’effervescence dans les écoles d’ingénieurs françaises. Les rapprochements en cours entre certaines Grandes Ecoles et l’université Paris XI-Orsay, sur le plateau de Saclay, n’auraient sûrement jamais eu lieu sans l’apparition de ces classements.
Ces indicateurs chiffrés ont des mérites indiscutables. Ils ont lancé une remise en question profonde des modèles de formation des ingénieurs français. Ils nous forcent également à dépasser les clivages habituels Grande Ecole versus Université, et ont remis la recherche fondamentale au centre du système d’enseignement supérieur.
Pourtant, ils ne doivent pas faire perdre de vue l’enjeu principal, qui est de former aujourd’hui les jeunes ingénieurs qui seront demain les acteurs des succès de la France. Comment apprendre aux jeunes ingénieurs à se préparer à ces nouveaux défis, tout en préservant ce qui fait leur force : culture scientifique de haut niveau, faculté d’abstraction, fortes capacités d’adaptation et de travail ? L’Institut Montaigne formulera, dans cette Etude à paraître en février 2011, une dizaine de propositions concrètes et immédiates pour avoir les meilleurs ingénieurs de demain.
Source: http://www.institutmontaigne.org/bie…tml#ingenieurs
13/01/2011