A quoi rêvent les futurs diplômés des MBA ?

A quoi rêvent les futurs diplômés des MBA ?

Les étudiants en MBA sont prêts à changer d’entreprise ou à s’expatrier pour rejoindre un employeur conforme à leurs attentes, selon une étude de Hill & Knowlton.

Le constat ne surprendra pas : la perspective de s’expatrier ou de changer d’employeur n’effraie pas les étudiants MBA des grandes business schools, bien au contraire. La majorité d’entre eux se déclarent prêts à « bouger » pour trouver l’employeur qui leur convient : tel est le principal constat qui ressort d’une étude récente (1) réalisée à l’initiative de l’agence Hill & Knowlton, et consacrée aux aspirations professionnelles des étudiants inscrits en MBA et à la réputation des entreprises.

Plus des trois quarts (76 %) des étudiants assurent ainsi envisager de changer de secteur ou d’entreprise après leur diplôme ; et seuls 19 % ont l’intention de retourner chez leur employeur. Il faut cependant nuancer ce diagnostic : à l’évidence, l’enquête s’intéresse surtout aux participants des MBA « full time », et le résultat aurait été bien différent dans les « Executive MBA ».

Peu d’intérêt pour la Russie

De même, 20 % de ces futurs dirigeants prévoient de s’installer dans un pays différent de celui dans lequel ils étudient, alors que 25 % étudient hors de leur pays d’origine et prévoient, eux, de rester sur place. Les étudiants originaires d’Europe sont d’ailleurs les plus disposés à s’expatrier (28 %, contre 20 % pour le reste de l’échantillon). Quant aux régions du monde jugées les plus attractives, ce sont, dans l’ordre, l’Europe, l’Amérique du Nord et, loin derrière, l’Asie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. A l’inverse, les marchés émergents de la Russie, l’Europe de l’Est et surtout l’Afrique peinent à intéresser ces hauts potentiels.

Les étudiants en MBA affichent aussi des préférences marquées pour certains secteurs. De façon assez classique, ils préfèrent s’orienter vers la banque et la finance (à 60 %), l’informatique (39 %) et la production d’énergie (38 %). Quant aux critères de choix d’un employeur, ce sont d’abord « les opportunités de carrière » (à 95 %), la culture de l’entreprise (86 %) et, bien sûr, la rémunération (85 %).
J.-C. L.

Source: 22/01/08
http://www.lesechos.fr

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