Dès son arrivée à Paris en juillet/août 1995, et sur la recommandation d’une cousine, elle se rend au CIDJ, une association gouvernementale qui accueille et informe gratuitement les jeunes sur tous les sujets qui les intéressent. Au CIDJ, elle discute avec une conseillère d’orientation qui lui explique qu’à cette période de l’année (juillet/août), la seule chose qui lui reste à faire si elle veut vraiment suivre des études de médecine est de s’inscrire dans une classe préparatoire au PCEM1 (première année des études médicales).
La conseillère d’orientation lui communique par la même occasion une liste d’écoles privées. Il suffira d’un après-midi à Josiane pour s’inscrire à Excosup en "PCEM0’’. Le PCEM0 est une année préparatoire à la 1ere année de médecine. C’est un programme de remise à niveau qui, pour un coût d’environ 3 millions de francs CFA, permet aux étudiants de bénéficier pendant une année académique de cours à plein temps de soutien en biologie, maths et physique.
Munie de son inscription, Josiane retourne au Cameroun en septembre 1995 pour obtenir un visa long séjour étudiant. Les pièces à fournir étaient quasiment les mêmes qu’aujourd’hui : caution bancaire, inscription visée par le service culturel de l’ambassade de France, justificatif de réussite au Bac etc. « Pour une liste à jour, je conseille aux étudiants de se renseigner auprès du consulat de France de leur pays » me dit Josiane. C’est sans mal qu’elle obtient un visa long séjour, véritable sésame qui lui permet de retourner en France pour commencer son parcours universitaire.