Le chiffre : 13,6% des étudiants à l’université sont étrangers
Source : http://www.boivigny.com/
194.300 étudiants étrangers fréquentaient les universités françaises à la rentrée 2003, soit 13,6% des effectifs, selon les derniers chiffres publiés dans une étude de la Direction de l’évaluation et de la prospective (DEP) du ministère de l’Education (1). Ils étaient 174.900 à la rentrée 2002, ce qui représente une hausse de 11,1% entre les deux années. D’après la DEP, « En 2003-2004, 75,4% des étudiants étrangers dans les 84 universités ne sont pas titulaires du baccalauréat (français, ndlr), soit une hausse de 2,8% », ce qui signifie que ces étudiants étrangers-là sont venus en France spécialement pour y suivre des études supérieures. « 24,5% des étudiants étrangers sont en 3e cycle, 13,9% en 2e cycle et seulement 9,6% en 1er cycle », ajoute la DEP.
Facteurs de mobilité
Le Commissariat général du Plan, un service rattaché au Premier ministre, liste les «facteurs de mobilité et d’attractivité des étudiants» dans une de ses dernières publications (2). Parmi ceux-ci :
– Le degré de diversité des formations proposées dans les pays d’origine et les conditions requises pour y accéder.
– La qualité de l’offre de formation, la réputation des établissements dans les pays d’accueil et la promotion du système éducatif à l’étranger.
– La transférabilité et/ou la reconnaissance des diplômes entre pays d’origine et pays d’accueil. Le degré de reconnaissance sur le marché du travail, dans le pays d’accueil comme dans le pays d’origine, des qualifications acquises.
– Le coût des études à l’étranger mais « l’impact de ce facteur n’est pas exclusif » (cf. droits de scolarité peu importants dans les pays nordiques mais faibles flux d’étudiants, par rapport à des droits élevés aux Etats-Unis, pays qui accueille nombre d’étudiants).
– Les infrastructures d’accueil (logement, centres d’apprentissage de la langue, prestations sociales, bourses…).
– La langue de l’enseignement et celle du pays d’accueil. L’avantage concurrentiel des pays anglophones est tel que des universités non anglophones cherchent à le compenser en proposant des formations en langue anglaise.
– La proximité géographique et culturelle des pays d’accueil et d’origine ainsi que les liens historiques.
– Les programmes d’échanges bilatéraux ou multilatéraux entre établissements, pays ou régions économiques.
– La politique d’immigration (ou en matière de visa), avec la possibilité pour un étudiant étranger de travailler à temps partiel durant ses études et de s’installer dans le pays à l’issue de la formation.
NB :
(1) «Les étudiants inscrits dans les 84 universités publiques françaises en 2003-2004» ( ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0420.pdf )
(2) «Le quatre pages» intitulé «Attractivité pour les étudiants étrangers et potentiel de la recherche en France »
( http://www.plan.gouv.fr/intranet/upl…Saraswati2.pdf )
Rédaction
2004-09-25